Alors que la solution des problèmes des enseignants contractuels n'est pas encore effective, c'est à partir de Blida et de Mostaganem que la Commission nationale des enseignants contractuels (Cnec) reprend son combat, à travers deux sit-in qui se tiendront ce matin à 10h30. Et en attendant la réunion de son bureau national demain, le syndicat des enseignants contractuels semble aller dans son combat de plus belle. Alors que tout le monde s'attendait à un dénouement, du moins partiel, de la situation des enseignants contractuels, puisque c'est le ministre de l'Education en personne qui a promis de solutionner en partie leur situation, la réalité ne fait état que d'une franche répercussion de ces promesses vers les directions de l'éducation, notamment en ce qui concerne le paiement des arriérés de salaires. En sus de l'intégration à titre préférentiel des enseignants contractuels dans les concours de recrutement. Mais voilà que le syndicat des enseignants contractuels est l'objet d'«intimidations», selon le communiqué parvenu à notre rédaction, et ce, vis-à-vis de sept de ses membres, qui ont reçu au cours de la semaine écoulée des convocations émanant du procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed, pour une affaire close il y a au moins trois mois. La Cnec, qui dit continuer son combat quelles que soient les entraves, semble résolue à poursuivre son bras de fer avec la tutelle jusqu'à l'aboutissement de ses revendications. Ainsi, la protesta passera par deux étapes au cours de cette semaine, à commencer par les deux sit-in qui auront lieu aujourd'hui à 10h30 au niveau des directions de l'éducation des wilayas de Blida et de Mostaganem. Le tout sera conclu par la réunion du bureau national demain à Alger. Pour rappel, mis à part les enseignants exerçant dans la wilaya d'Alger, qui ont reçu la totalité de leurs salaires, ceux des autres wilayas ne sont pas encore réglés, alors que dans les wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa ils n'ont rien perçu depuis respectivement trois et deux ans. Mis à part cette question, il y a lieu de souligner que les enseignants contractuels n'ouvrent droit à aucun congé, qu'il soit de maladie ou encore de maternité. Alors que le paiement des congés d'été n'a jamais été de mise pour les contractuels, malgré un labeur fourni tout au long de l'année scolaire.