Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a fait part hier de la volonté de son département ministériel de mettre en œuvre «au plus tôt» les réponses positives apportées par le gouvernement aux revendications soulevées par les syndicats du secteur. Dans cette perspective, une commission mixte (ministère de l'Education nationale-syndicats) sera, selon un communiqué repris par l'APS, à pied d'œuvre dès aujourd'hui pour l'élaboration, dans les délais les plus courts, des propositions relatives au régime indemnitaire des enseignants. Conformément à la décision du Premier ministre, toutes les primes et indemnités entrant dans la composition du salaire seront versées avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Selon la même source, Une «large concertation» sera engagée avec tous les syndicats autour de la révision du dossier des œuvres sociales des travailleurs de l'éducation nationale, précisant qu'une réponse positive a été en effet donnée quant à «l'élargissement de la gestion des œuvres sociales aux différentes organisations syndicales du secteur». Le ministère a ajouté qu'une réponse favorable a été également émise aux revendications liées au dossier de la médecine du travail, dans ses différents volets, notamment médical et social. Dans ce cadre, les partenaires concernés, tels que les ministères de la Santé et du Travail y seront associés. Le ministère de l'Education a décidé en outre, «dans un souci d'apaisement», l'annulation de la ponction sur salaire des journées non enseignées, à charge pour les enseignants de rattraper tous les cours perdus «suivant un planning qui sera arrêté par l'administration de l'établissement scolaire». Après avoir souligné que «les principaux points de revendications soulevés par les syndicats ont reçu des réponses positives», le ministère de l'Education a réitéré son «entière disponibilité à œuvrer, de concert avec l'ensemble des syndicats, pour l'amélioration constante des conditions socioprofessionnelles des différents corps de l'éducation nationale», en les appelants à une «prise de conscience objective qui soit à la hauteur de ces réelles avancées».