Après avoir réuni les syndicats de l'éducation dimanche, à savoir le Cnapest, l'Unpef, le Snapap, le Snapest, le SNTE et la FNTE, le ministère de l'Education s'est entretenu hier à huis clos avec les représentants des parents d'élèves, notamment la fédération des parents d'élèves. Cette réunion a été la dernière organisée depuis le 3 décembre par le ministère de l'Education. La première, rappelons-le, a rassemblé les directeurs de l'éducation de wilaya, la deuxième qui s'est effectuée le 6 décembre a concerné les syndicats du secteur de l'éducation. Les trois réunions organisées entre le ministère et les trois partenaires en question (directeurs, syndicats et parents d'élèves) a abouti à un large consensus sur les principes et les modalités de rattrapage des cours non enseignés durant la période de la grève des enseignants. C'est ce qu'a déclaré un communiqué envoyé par le ministère à notre rédaction, où il a été mentionné que l'ensemble des partenaires se sont favorablement prononcés sur la nécessité de rattraper les cours perdus durant la grève, tout en respectant le rythme pédagogique, de façon à ce que l'élève moyen puisse «normalement» assimiler. Et ce, sans précipitation ni surcharge. Les partenaires se sont, également, mis d'accord pour garder «intacts» les samedis et les mardis après-midi, ainsi que les vacances d'hiver et de printemps. A titre exceptionnel, les quatre premiers jours des grandes vacances d'hiver, à savoir le dimanche 20, lundi 21, mardi 22 et mercredi 23 décembre 2009 seront consacrés aux compositions des classes de terminale, du premier trimestre. Les petites vacances seront consacrées aux rattrapages des cours Quant aux petites vacances scolaires d'hiver et de printemps programmées les 14 et 15 février 2010 et 2 et 3 mai 2010, elles seront consacrées au rattrapage des cours, d'après la même source. Sachant, enfin, qu'un gain de temps d'enseignement de près d'une semaine a été obtenu du 29 novembre au 3 décembre 2009, le reste des séances qui n'auront pas été encore enseignées seront rattrapées au 25 mai 2010, date correspondant à la fin des cours pour les classes de troisième année secondaire. Qu'en est-il de la date de l'examen du baccalauréat ? Rappelons que lors de la réunion avec les syndicats, le ministre de l'Education avait déclaré, en marge de l'entrevue, que compte tenu de la coïncidence de la date de l'examen du baccalauréat avec le premier match de la sélection nationale de football dans le cadre de la phase finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud, son département œuvrera en concertation avec les syndicats nationaux et la Fédération nationale des associations de parents d'élèves en vue de trouver des solutions qui évitent aux élèves de vivre cet événement national important pendant la période d'examens décisifs. Une solution sera trouvée à temps, avait-il assuré à l'APS. Et les autres paliers ? S'agissant des autres paliers, en dehors des classes de terminale, touchées par la grève, les modalités de rattrapage des cours perdus obéiront aux principes appliqués aux classes de terminale avec, en cas de besoin et après concertation entre les représentants des parents d'élèves, des délégués d'élèves et des enseignants ainsi que les chefs d'établissement, la possibilité de recourir à la journée du samedi. La commission nationale de suivi des programmes que le ministère a décidé d'élargir aux syndicats du secteur en plus de la Fédération nationale des parents d'élèves, procèderont au suivi du déroulement des programmes dont le seuil, fixé au 25 mai 2010, servira de référent à l'élaboration des sujets du baccalauréat, qui ne porteront que sur les cours dispensés. Le communiqué précisait que le ministère de l'Education veillera, pour sa part, à la stricte application de ces mesures dont la finalité est à la fois «la défense de l'intérêt des élèves et la préservation de la crédibilité de l'examen du baccalauréat».