Plus d'une centaine d'employés de l'entreprise nationale des corps gras (ENCG, implantée dans la zone industrielle d'Es-senia, ont observé un sit-in hier devant le siège de l'Union de wilaya de l'Union générale des travailleurs algériens, pour appeler leur hiérarchie à se pencher sur leur situation socioprofessionnelle. En effet, ils étaient nombreux à répondre à l'appel de leur section syndicale et à se rassembler en début de matinée devant le siège de l'unité «Stella» sise à Es-Senia avant de se diriger par la suite vers le siège de l'union de wilaya UGTA, où ils ont tenu un rassemblement. Selon les responsables syndicaux, le recours à ce mouvement de protestation, «fait suite à une succession de problèmes socioprofessionnels qui ont fini par user les travailleurs». A ce titre, les travailleurs exigent «la mise en application de toutes les clauses comprises dans les accords signés avec la direction, la relance de l'activité de l'entreprise, l'application de l'accord sur le départ volontaire, le règlement du problème lié au fond social, et la réintégration d'un syndicaliste arbitrairement licencié», ont-ils indiqué. Les protestataires affirment que leurs actions de protestation, pacifiques, se poursuivront, jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendication. Ces derniers ont affirmé qu'ils ont constaté, avec dépit, le démantèlement des équipements de l'entreprise, l'inexistence d'une politique de redynamisation de la production agroalimentaire, l'inertie du partenaire social et même des membres du conseil d'administration qui normalement devait défendre l'accord d'ouverture du capital social, conclu au mois d'août 2005. Des correspondances ont été adressées aux responsables de la tutelle pour mettre fin à notre calvaire», ont-ils soutenu.