Près d'une vingtaine de familles originaires de Larbâa Nath Irathen viennent se saisir la Ligue algérienne des droits de l'homme pour cause d'une coupure d'électricité qui dure depuis vingt jours. C'est du moins ce qui ressort d'un communiqué rendu public hier par la LADDH. Dans son communiqué, la LADDH indique que dix-huit familles habitant la cité APC de la commune de Larbâa Nath Irathen auraient été privées du courant électrique par les autorités locales. La ligue estime que ces citoyens «seraient ainsi passés, par la force des choses, de la situation de nécessiteux à celui de squatters, depuis l'année 2002 à ce jour». La ligue qui se dit être aux côtés de ces familles qui vivent le calvaire en pleine période hivernale a déploré cette situation considérée comme «antisociale et dégradante que traversent ces citoyens, car leur qualité de squatters n'est pas une raison suffisante pour les mettre dans l'obscurité et le froid». C'est pourquoi elle exige des autorités locales d'œuvrer dans le sens de trouver une solution équitable qui doit préserver la dignité et la santé de ces familles dans le cadre des textes et de la réglementation en vigueur. La ligue de défense des droits de l'homme considère également que «seules les solutions négociées engageant la bonne volonté des parties concernées peuvent apporter un soulagement effectif aux détresses de ces familles». Signalons que des copies dudit communiqué ont été adressées au P/APC de Larbâa Nath Irathen, au chef de daïra de cette circonscription, au directeur général de Sonelgaz ainsi qu'au wali de Tizi Ouzou.