Les petites marques du prêt-à-porter comme Mango, Zara, Tatou et beaucoup d'autres gagnent du terrain en Algérie. Ce qui réjouit de nombreux jeunes – et des moins jeunes – mordus de la mode. Mais est-ce que celle-ci ne deviendrait pas, dans ce cas de figure, «la victime» de certains commerçants qui s'approprieraient la marque et en font un business alléchant ? L'on voit des surfaces à la décoration ultramoderne pousser comme des champignons, affichant le nom d'une marque européenne et présentant des vitrines alléchantes où des vêtements chic exposés de façon à attirer le moins intéressé. Un passant connaisseur n'est cependant pas impressionné par l'étalage de cette petite mode tant convoitée par la population (car, précisons-le, il s'agit bien de petites marques de prêt-à-porter). Ce même passant pourrait faire la différence entre un vrai Mango et un faux. Directement d'une boutique des Champs Elysées et un autre fabriqué spécialement pour nos boutiques. Un autre client moins connaisseur mais ayant une idée des prix à l'étranger pourrait comparer entre les prix d'ici et ceux d'ailleurs et finira par se réjouir de se voir faire une économie de quelques sous, en dépit de la cherté des articles quand on les compare à la petite bourse du citoyen moyen. Dans tous les cas, ceux qui se permettent d'acheter un pantalon de marque française Dixit ou une paire de chaussures italiennes Aldo de ces boutiques branchées réparties sur la place d'Alger et ses hauteurs font une affaire.