Pour la première fois, les 24 et 25 décembre, Facebook a attiré aux États-Unis plus de visiteurs que Google. Ces statistiques méritent certes quelques nuances : la comparaison avec Google est limitée à... Google. Com. Elles ne tiennent pas compte de You Tube, Gmail et toute la galaxie d'autres services. Il se limite aussi visiblement au nom de domaine américain, ignorant toutes les autres déclinaisons. Sur ce graphique, on constate que Facebook est déjà en temps normal plus visité le week-end qu'en semaine. Noël apporte un bonus (l'envie de retrouvailles ?). En Grande-Bretagne, les records de fréquentation ont déjà été établis ce jour-là en 2007 et 2008. Cela étant dit, ces résultats constituent bien une performance pour Facebook, puisque durant deux jours, la fonction recherche de Google a été moins utilisée par les internautes américains que le réseau social. Les statistiques de temps passés sur les deux sites, qui ne sont pas publiées, doivent être encore plus nettement en faveur de ce dernier. Ce qui fait les affaires de Facebook ne constitue en revanche pas forcément une bonne nouvelle pour les autres sites internet, qui doivent trouver le moyen de rameuter les internautes sur leurs pages, comme ils l'ont fait avec Google. Un défi dont l'issue est plus incertaine qu'une simple optimisation de ces sites.