Des chercheurs britanniques et américains ont affirmé que certaines formes de cancer du rein sont liées à des mutations du gène VHL identifié comme étant une nouvelle mutation génétique et qui pourrait contribuer au développement de ces cancers frappant les adultes. L'examen de l'ADN de 101 prélèvements provenant de patients atteints de la forme la plus fréquente de cancer du rein chez l'adulte, appelée «carcinome à cellules claires», montre que dans plus de la moitié des cas la tumeur est liée à des mutations du gène VHL, selon les chercheurs. Le carcinome à cellules claires du rein, dont on dénombre environ 209 000 nouveaux cas par an, provoque 102 000 décès chaque année dans le monde, indiquent les auteurs de cette étude. Le rôle important du gène VHL dans ce cancer était connu par des travaux antérieurs. Mais poussant plus loin leurs investigations, incluant l'analyse de plus de 3500 gènes, les chercheurs ont détecté la présence de mutations touchant d'autres gènes, en particulier les gènes «JARID1C» et «SETD2». Cependant, d'après l'analyse de 300 prélèvements supplémentaires, ces mutations concernent à peine plus de 5% des cas, ce qui montre la complexité du cancer humain et la nécessité de pousser plus en avant la recherche pour mieux cerner le catalogue complet des gènes impliqués dans son développement. De surcroît, des mutations (anomalies) du gène NF2, suppresseur de tumeur, ont été trouvées dans ces cancers rénaux ne comportant pas d'anomalie du gène VHL. Le NF2 altéré est connu pour être lié à des cancers héréditaires touchant essentiellement le système nerveux. Les experts européens soulignent la nécessité d'une approche commune de l'UE sur l'utilisation des scanners corporels.Les experts du comité de la sécurité aérienne de l'Union européenne ont souligné hier la nécessité d'une approche communautaire face à la situation de sécurité, notamment sur l'utilisation de la technologie d'imagerie (les scanners corporels) comme un moyen de contrôle des passagers. Réunis à Bruxelles, ils envisagent une initiative sur la technologie d'imagerie pour renforcer la sécurité des passagers, mais qui réponde, en même temps, aux conditions d'utilisation de ces technologies, en particulier la vie privée, la protection des données et les questions de santé. Ils ont reçu un rapport circonstancié des autorités des Pays-Bas et des Etats-Unis sur l'attentat manqué sur le vol 253 de NW Amsterdam à Detroit, le 25 décembre 2009, a-elle indiqué dans une note d'information. A la fin de la réunion, les 27 étaient toujours divisés sur la nécessité d'installer des scanners corporels dans les aéroports européens, et ce, même si Rome, Londres et Amsterdam ont exprimé leur intention d'utiliser cette technologie pour renforcer leur sécurité aéroportuaire. L'Espagne, qui préside actuellement l'UE, se montre sceptique sur leur utilité tandis que la France et l'Allemagne ne se sont pas prononcées. Pour sa part, la Belgique estime que les mesures de sécurité en vigueur dans la plupart des aéroports européens étaient «suffisamment strictes». En 2008, l'UE avait suspendu l'élaboration d'un texte réglementant l'usage de ces appareils après que le Parlement européen eut demandé une étude approfondie de leur impact sur la santé et la vie privée.