Les derniers évènements, qui ont pratiquement vidé le Mouloudia de Constantine qui ne s'est entraîné en début de semaine passée qu'avec seulement quatre éléments, les autres ayant décidé d'observer une grève jusqu'à obtention de gain de cause mettant le président de section Kamel Madani qui gère seul le MOC depuis plus de deux mois en l'absence de son frère Hakoum, étrangement absent, ont fait réagir d'anciens présidents du MOC et quelques figures de proue des ciel et blanc. En effet, lors d'une conférence de presse organisée en fin de semaine à Constantine, cette fronde menée par Boudemagh Lamine et Berrahail Mohamed, deux anciens présidents du MOC, a tout simplement remis en cause l'assemblée générale pas très ordinaire selon eux, qui a été présidée illégalement par Kamel Madani qui n'a pas le droit de présider une AG, fût-il le frère du président Hakoum. Cette AG qui fut contestée par une vingtaine de membres s'est quand même tenue et a avalisé les bilans de l'exercice 2009. S'appuyant sur des PV de réunion, les animateurs de la conférence de presse ont tenu à souligner que leur but n'est pas de se constituer en opposition à Madani, mais d'attirer son attention sur les faits qui sont en train de se dérouler en son absence, à l'image des forfaits des minimes et des cadets lors de la phase aller, sans oublier les résultats catastrophiques des seniors qui sont en grève pour réclamer leur argent. Boudemagh Lamine et Berrahail soutenus par Bourfaa Messaoud, ont saisi par écrit les instances sportives locales et nationales pour secouer le cocotier et faire sortir le MOC de cette situation de crise. Toujours dans le même registre d'accusation, les frondeurs dénoncent l'ajout illégal de nouveaux membres au sein de l'AG et l'exclusion de membres fondateurs sous prétexte de non payement des cotisations sans avoir l'approbation des membres de l'AG qui reste souveraine dans ses décisions. Cette fronde qui a le soutien d'une vingtaine de membres de l'AG, s'est donné un délai de trois semaines pour ensuite entamer une autre procédure si bien sûr d'ici là les choses ne changaient pas. De son côté, le président de la section du MOC, Kamel Madani n'a pas voulu argumenter cette démarche se contentant de la qualifier d'illégale alors que son frère Mamdai Hakoum restait injoignable.