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«Plus de 10 000 travailleurs ont rejoint le mouvement»
Mustapha Zetoutou, syndicaliste à la SNVI :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 01 - 2010


Comment ce mouvement a-t-il été organisé ?
Avant d'en arriver là, je rappelle que notre conseil syndical s'est réuni au lendemain de la tripartite où il a rendu publique une déclaration dans laquelle il a dénoncé les conclusions de la tripartite. Cette réunion a été suivie d'un sit-in que les cadres syndicaux ont tenu.
Il a été, ensuite, décidé de la tenue d'une réunion le 20 décembre 2009 au niveau de la centrale syndicale pour exposer la déclaration, expliquer ses motifs et revendiquer des changements. Cette réunion a été empêchée par tous les moyens.
Les cadres syndicaux ont subi des pressions empêchant que cette réunion ait lieu. Nous avons alerté les pouvoirs publics sur la tension qui régnait dans les différentes unités de production et le mécontentement des travailleurs suite aux décisions prises lors de la tripartite mais personne n'a prêté attention à l'importance de la question et surtout à la colère des travailleurs.
Tout cela a fait que ces derniers ont décidé de mener une grève illimitée pour faire valoir leurs droits et surtout exiger une écoute de la part des pouvoirs publics sur les principales préoccupations de la classe des travailleurs.
Ce mouvement a été donc spontané et aussi bien les travailleurs que le syndicat de la SNVI travaillent ensemble et pour les mêmes objectifs.
Au sixième jour de cette grève, aucune réaction n'a été enregistrée, pourquoi ?
Oui, ce qui est plus déplorable, c'est que ce mouvement qui se radicalise n'a pas été écouté. Les travailleurs sont déterminés à aller jusqu'au bout de leur mouvement et à défendre leurs droits de façon pacifique alors que les pouvoirs publics continuent à observer le silence et ne bougent pas le petit doigt vis-à-vis de la situation.
Quel commentaire faites-vous sur la déclaration de l'UGTA ?
C'est une déclaration faite pour tromper l'opinion publique et décrédibiliser le syndicat et les travailleurs. La réaction de la centrale syndicale a été focalisée sur un seul point, à savoir l'assainissement et la dette de la SNVI, alors que cela relève de la politique de l'Etat et des changements décidés en vue de relancer ces unités de production.
L'assainissement des dettes concerne les entreprises et ne touche guère à la situation des travailleurs qui ne tirent aucun profit des décisions de la dernière tripartite. En ce qui concerne la suppression de la retraite anticipée, l'UGTA semble camper sur sa position et refuse tout changement dans cette perspective alors que la loi prévoit des allégements dans le processus de retraite.
Il s'agit de la loi 83 du 12 juillet 1983 qui stipule, dans son article 7, que les travailleurs qui exercent des métiers pénibles peuvent racheter cinq ans vis-à-vis de la caisse de retraite, ce qui est le cas pour tous les métiers du secteur industriel.
Cette loi n'a jamais été appliquée et l'annulation de la retraite anticipée dans les circonstances actuelles montre l'existence de plusieurs contradictions dans les décisions prises dans le monde du travail.
Ce que nous déduisons encore c'est que notre tutelle ne s'est pas concertée avec la base avant ou après la tripartite pour expliquer ces décisions et connaître les avis des travailleurs. Une démarche qui aurait évité beaucoup de problèmes et nous ne serions pas dans la rue pour critiquer sa politique. Nous, en tant que représentants des travailleurs, nous restons disponibles pour le dialogue.
Outre la retraite anticipée, quelles sont les autres revendications ?
Nous revendiquons l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail puisque la hausse du SNMG ne touche pas les travailleurs.
Le gouvernement, comme l'UGTA, classe cela dans le cadre des conventions de branches qui doivent être discutées avec les fédérations de l'UGTA, mais je tiens à souligner que rien de tout cela n'a été encore fait. Les choses ont stagné et aucun changement n'a été opéré dans les salaires des travailleurs depuis plusieurs années, sachant que la moyenne des salaires est de 18 000 dinars.
Une réunion a eu lieu hier entre les cadres syndicaux ; quelles en sont les résultats ?
Nous avons opté pour la continuité. Nous nous sommes entendus sur la poursuite de la grève qui sera illimitée. Pour organiser ce mouvement, nous organisons des assemblées générales tous les matins pour discuter avec les travailleurs sur le mouvement et ses motifs.
Nous tenons ensuite des marches dès la première heure de la matinée pour marquer la protestation. Je précise qu'en plus des travailleurs de la SNVI, il y a six unités qui sont paralysées à Alger, en plus de toutes les autres unités au niveau national.
Aujourd'hui, plus de 10 000 travailleurs ont pris part à cette action de contestation et près d'une vingtaine d'entreprises publiques sont à l'arrêt.


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