Google enquête pour savoir si un ou plusieurs de ses employés ont facilité la «cyberattaque» dont le moteur de recherche dit avoir été victime mi-janvier. L'attaque, qui a visé des personnes ayant accès à une partie spécifique des réseaux de Google, pourrait avoir été facilitée par des personnes travaillant dans les bureaux chinois de Google. «Nous ne commentons pas les rumeurs et les spéculations. C'est une enquête en cours et nous ne pouvons simplement pas en commenter les détails», a déclaré un porte-parole du géant américain. Le groupe, concepteur du moteur de recherche en ligne le plus populaire chez les internautes, a déclaré la semaine dernière qu'il envisageait de quitter la Chine après avoir été pris pour cible par une «cyberattaque» sophistiquée durant laquelle des données protégées lui avaient été dérobées. Des analystes spécialisés dans la sécurité ont expliqué que les logiciels malveillants utilisés dans l'attaque contre Google reposaient sur une modification d'Hydraq, un logiciel appelé «cheval de Troie» qui, une fois à l'intérieur d'un ordinateur, permet d'accéder à des informations sans autorisation. Selon les analystes, la sophistication de cette attaque porte sur la connaissance par ses auteurs des cibles à qui s'en prendre et pas sur le logiciel utilisé pour la réaliser. Google dément avoir déjà pris sa décision. La presse chinoise, qui cite des sources anonymes, rapporte que certains des employés de Google en Chine ont perdu leurs accès aux réseaux internes du groupe après le 13 janvier, tandis que certains membres du personnel ont été mis en congé et d'autres transférés vers différents bureaux de Google en Asie ou en Océanie. Google a démenti les rumeurs selon lesquelles il aurait déjà pris la décision de fermer ses bureaux en Chine.