Dans les oliveraies de Beni Mansour (88 km de Béjaïa), il n'est pas rare de sursauter suite au vol inattendu d'une perdrix, tapie quelque part dans les buissons. A la vue de l'homme, elle pousse des cris stridents et bat des ailes. La perdrix, appelée «tassekkourt» en kabyle, pullule dans les oliveraies lointaines dans ce village. Ce qui fait dire à plus d'un que tellement elles ne sont pas chassées elles meurent de vieillesse. Depuis le début du terrorisme, la chasse est devenue périlleuse. C'est ce qui fait que les animaux sauvages, ceux qui sont chassés en particulier, ce sont décuplés. Il va ainsi du sanglier qui, d'ailleurs, ravage les récoltes, des chacals, des perdrix, des lièvres et tant d'autres. C'est la même chose pour les lièvres, lesquels sont très estimés pour leur chair. Les habitants du village semblent ne pas s'intéresser à la chasse de ces animaux, lesquels se reproduisent énormément et font le bonheur des prédateurs.