L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a réaffirmé son «appui total» aux mesures contenues dans les lois de finances complémentaires 2009 et 2010. Dans une déclaration rendue publique mardi dernier à l'occasion de la commémoration du 54e anniversaire de sa création et du 39e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, l'UGTA, a salué «les efforts consentis en faveur de la préservation et du renforcement de l'outil de production nationale et de l'économie nationale de façon générale». Soucieuse de ses responsabilités dans la défense des intérêts des travailleurs et du développement durable du pays, la centrale syndicale apporte son appui total aux dernières mesures économiques et financières prises par les pouvoirs publics, notamment dans la loi de finances complémentaire 2009. Il s'agit surtout de celles relatives à la limitation du crédit à la consommation qui sont, selon l'UGTA, «légitimes et dans l'intérêt supérieur de notre pays», car «elles sont dictées par la préoccupation fondamentale de préserver les équilibres économiques et financiers afin de garantir l'indépendance nationale et un développement ordonné de l'économie nationale». Dans sa déclaration, la Centrale syndicale a cité en particulier les différents plans de développement économique initiés par le président de la République pour consolider la croissance économique, préserver et élargir le niveau de l'emploi et améliorer les conditions des couches sociales les plus larges de la population. Elle considère également que «toutes ces actions et initiatives contribuent efficacement à l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et de leurs familles et à d'élargissement des opportunités d'emploi pour les populations juvéniles». L'UGTA a rendu un «vibrant hommage» au président de la République pour l'augmentation du SNMG annoncé lors de son discours du 24 février 2009 à Arzew, ainsi qu'à toutes les mesures sociales prises en direction du monde du travail et des retraités. Pour la centrale syndicale, «toutes ces mesures ne sont que le fruit de la culture du dialogue et de la concertation prônée par l'Union et qui a été couronnée par le Pacte national économique et social». Grâce au dialogue, «plusieurs statuts particuliers ont été finalisés et promulgués conformément aux engagements pris avec le gouvernement et au lancement des négociations concernant le régime indemnitaire avec une date d'effet à compter du 1er janvier 2008», ajoute la déclaration. Cela ne constitue que «le premier résultat» du dialogue qui «témoigne de la volonté commune» du gouvernement et de l'UGTA à «hâter la finalisation du régime indemnitaire» touchant les autres corps relevant de la fonction publique». L'UGTA rappelle également que «cette même démarche a permis l'ouverture des négociations des conventions collectives dans le secteur économique public et privé, conformément aux décisions de la tripartite des 2 et 3 décembre 2009». L'Union générale des travailleurs algériens s'est enfin inclinée devant la mémoire des martyrs de la Révolution nationale et de la décennie noire.