Les silos de ciment ont poussé comme des champignons, ces dernières années, de part et d'autre de la RN26. Ces gigantesques fûts produisent une poussière dense, qui va polluer air, sol et eau. Ces silos sont implantés dans des oliveraies, à proximité de la RN26. Les oliviers se trouvant aux alentours sont dans un état déplorable. Ils donnent l'impression d'être des arbres «cimentés», tellement la poussière teinte leur feuillage. Ils sont malheureusement perdus à jamais puisque leurs fruits ne sont pas bons étant donné qu'ils sont «enduits» d'une couche de ciment, donc pollués. Les cultures maraîchères n'y échappent pas à leur tour. Le sol aussi devient infertile au contact du ciment. Tout ce qui se trouve à proximité de ces silos est «bétonné» avec une poudre blanchâtre. Le comble, c'est que quelques-uns de ces silos se trouvent près des habitations. Des habitants ont signifié aux tenanciers les désagréments que leur causent ces silos, sans pour autant avoir gain de cause. Le plus curieux dans tout cela, c'est que cette activité est permise en milieu rural, mais interdite en milieu urbain, selon le règlement régissant ce genre de commerce. Malheureusement, aucune mesure ou disposition n'est exigée des producteurs, à même d'éviter la pollution de l'environnement. Les plateformes de parpaings et les entrepôts des matériaux de construction, lesquels pullulent d'une manière ahurissante dans toute la vallée, ne sont pas en reste. Ils participent à la même «entreprise» de pollution et de destruction de l'environnement. S'ils ne dégagent pas de la poussière, ils produisent des débris qui jonchent le sol. Ces débris s'amoncellent sur les accotements, dans les ravins, dans les cours d'eau… Cependant, ces activités ont englouti des centaines d'hectares de terres arables et agricoles par excellence. Des milliers d'oliviers séculaires ont été arrachés et la terre bétonnée pour servir de plateformes et d'entrepôts pour matériaux de construction, ceux-ci donnent une vue apocalyptique, en trônant au milieu des oliveraies, lesquelles, si les choses persistent, seront inéluctablement décimées dans les prochaines années.