Le conseil national du secteur de la formation professionnelle du syndicat national autonome des personnels d'administration publique (Snapap) s'est réuni jeudi à la maison des syndicats à Alger. Constatant le refus du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels de répondre favorablement à leur plateforme de revendication, notamment le point relatif au régime indemnitaire, les syndicalistes ont décidé d'organiser un sit-in de protestation le 18 mars prochain à 10h devant le siège du ministère de tutelle. Par ailleurs, le conseil national du secteur de la formation professionnelle du Snapap menace de recourir à une grève générale si la tutelle persiste dans son refus de prendre en charge leurs doléances. A cet effet, le conseil national a appelé tous les travailleurs du secteur de la formation professionnelle à s'unir afin d'amener le ministère à se pencher sur leurs revendications. Selon Atoui Mustapha, président du bureau national du syndicat, «on a envoyé un communiqué au ministre de la formation professionnelle et aux différents syndicats. Par ailleurs, ce communiqué fera l'objet de publicité et de médiatisation». M. Atoui a ajouté qu'une liste de revendications constituée de 18 points a été transmise au ministère de la formation professionnelle le 6 janvier 2010. Parmi les différentes revendications, citons l'actualisation de la prime de départ en retraite, la restauration, l'habillement, le logement, la prime des missions complémentaires à celle d'enseigner, la prime de rendement spéciale au secteur de l'éducation, l'assimilation des enseignants et des praticiens contractuels et la révision du statut des enseignants, des ouvriers professionnels et des services d'économat». Le syndicat a appelé le ministère de la formation professionnelle au dialogue et à l'implication des syndicats autonomes dans l'élaboration du régime indemnitaire. Enfin, le syndicat a exprimé sa solidarité et son soutien avec les enseignants et les praticiens de la santé publique.