La réunion de conciliation entre le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) et le ministère de la formation professionnelle, prévue jeudi dernier, n'a pas eu lieu. L'objectif de la rencontre était d'aplanir les différends entre les deux parties, en particulier la satisfaction de la plateforme de revendications socioprofessionnelles en 18 points présentée par le syndicat. Le syndicat entendait relancer les négociations notamment sur le statut particulier dont le contenu a été contesté par les travailleurs. Mais, au moment où devait se tenir la réunion, les représentants du ministère (le directeur des ressources humaines, l'inspecteur général et le chargé de la sécurité) ont exigé qu'il n'y ait que deux délégués syndicaux, à savoir le président du syndicat et un autre élément choisi par la vingtaine de délégués qui se sont déplacés à Alger. Les délégués ne l'entendaient pas de cette oreille puisque, selon eux, les 20 syndicalistes présents sont membres du conseil inter-wilayas et que, de ce fait, ils ont le droit de participer à la rencontre. Suite au refus des fonctionnaires du ministère, Mustapha Atoui, président du bureau national du syndicat de la formation professionnelle et ses collaborateurs ont décidé de se retirer, «par respect à la charte du Snapap». Les membres du bureau national ont également décidé de mettre à exécution leur menace de sit-in «pour que les problèmes que rencontrent les travailleurs du secteur soient résolus une fois pour toutes». M. Atoui a donc appelé les travailleurs à un rassemblement devant le ministère de tutelle durant la première quinzaine du mois d'avril prochain. «Nous allons apporter des sifflets et le slogan à scander durant le sit-in sera : «One, two, three, viva le Snapap».