Interdites par-ci, créées par-là, les décharges sauvages n'en finissent pas d'envahir l'environnement dans la commune de Boudjellil (87 km de Béjaïa). Alors que l'APC de Boudjellil avait interdit 3 décharges sauvages sises sur les bords du CW42A, d'autres les ont supplantées quelques mètres plus loin. Une sorte de «provocation» ou est-ce de l'incivisme ? En tout cas, l'environnement dans la commune de Boudjellil a pris un sérieux coup. Les cours d'eau sont transformés en méga-décharges, où des tonnes de déchets sont jetées journellement. La plus grande décharge est située à mi-chemin entre Boudjellil et Tazmalt, au lieudit Ichikar, en plein oued Sahel, sans parler des autres décharges, comme celle de Beni Mansour en plein oued Amarigh. En tout cas, aucun village de la commune n'est épargné par ce fléau, qui prend de l'ampleur. Pourtant, les autorités de wilaya avaient proposé l'implantation d'un centre d'enfouissement technique dans la commune de Boudjellil, pour enrayer ce problème, chose qui a été faite (ou presque) il y a plus de 3 ans. En effet, en 2007, alors que le taux d'avancement des travaux a atteint 80% dans ce CET, des opposants à ce projet ont intimé l'ordre, sous la menace, à l'entrepreneur de quitter les lieux et de laisser tomber le projet. Depuis, les travaux sont à l'arrêt et les décharges sauvages ont décuplé. Les opposants à ce projet n'ont malheureusement pas donné une autre solution à même d'en finir avec les décharges qui envahissent leur cadre de vie. Par ailleurs, de source proche de l'APC, l'on apprend que ce projet, arrêté il y a 3 ans, pourrait reprendre contre vent et marées. Vu la situation catastrophique dans laquelle se trouve l'environnement, le CET, de l'avis des plus avertis, constitue la solution idoine afin de préserver la nature.