La ville de Sétif qui a participé au congrès international sur l'aménagement des sources d'eau des pays méditerranéens à Lyon (France) au mois de novembre dernier a suscité l'intérêt des organisateurs de la rencontre écologique régionale par son projet de réhabilitation de la vallée naturelle de l'oued Bousselem. C'est ainsi que le P/APC de Sétif, M. Mohamed Dib, a proposé dans son exposé la réhabilitation de la vallée de l'oued Bousselem par l'organisation de chantiers de reboisement, de nettoiement, d'empoissonnement et d'écotourisme. Si le coût global de l'investissement est estimé à 50 millions d'euros, les organisateurs du congrès ont approuvé son financement à hauteur de 40%. La vallée de l'oued Boussellem, qui représente le réservoir d'oxygène principal pour la ville de Sétif, est étendue sur 15 km entre les localités de Fermatou et Mezloug, dont près du tiers de la superficie est située à l'intérieur du périmètre urbain. Il s'agit d'un milieu écologique menacé par les effets du phénomène de l'étalement urbain que subit Sétif ces dernières années. Un milieu très fragile agressé par les déchets qui anéantissent la flore et les espèces aquatiques de l'oued.