Le hall du centre culturel Lakhdar Rabah de la commune de Mohamed Belouizdad a connu un mouvement particulier durant les trois derniers jours. A l'occasion des journées portes ouvertes sur l'emploi, des jeunes sont venus s'informer sur les différents dispositifs d'aide à la création de l'emploi. Les journées portes ouvertes sur l'emploi, organisées au centre culturel Lakhdar Rabah, par la commune de Mohamed Belouizdad, pendant trois jours, ont été inaugurées le 13 mars et closes hier après-midi. Cette manifestation a attiré les jeunes au chômage d'autant qu'elle vise à sensibiliser et à informer cette frange de la société sur les possibilités de monter de petites entreprises. «Notre objectif est de sensibiliser ces gens et de les inciter à s'organiser davantage», a affirmé hier Abdou Yaïci, directeur du centre culturel Azzedine Medjoubi, dans une déclaration au Temps d'Algérie. Le directeur, rencontré sur les lieux de l'événement, ajoute que le centre culturel joue le rôle de coordinateur entre les dispositifs d'aide à la création d'emploi, à savoir l'Ansej, l'Anem et l'Angem, et l'Agence locale de l'emploi. «On essaye de coordonner entre ces jeunes et ces dispositifs destinés pour la création de microentreprises», a expliqué . Yaïci. Selon lui, le nombre de jeunes inscrits au niveau de la circonscription administrative de Sidi M'hamed, dont dépend la commune de Mohamed Belouizdad, est estimé à 350 personnes. De leur côté, des responsables de ces dispositifs qui ont participé à ces journées portes ouvertes ont voulu montrer leur disponibilité à contribuer à cette opération au profit des jeunes chômeurs. La majorité des jeunes qui se sont rendus au centre culturel Lakhdar Rabah étaient à la recherche de l'information fiable qui leur permettra d'intégrer le monde du travail. «Pour moi, ces journées sont une opportunité pour s'approcher de ces dispositifs mis en place afin qu'ils m'aident en tant que chômeur», a déclaré Smaïl, un jeune de 25 ans formé dans les métiers de la céramique et qui espère une prise en charge financière. Comme Smaïl, Hakim, diplômé en électronique, fait lui le vœu de créer une micro-entreprise spécialisée dans la réparation des équipements électroniques. Mais le financement par les banques constitue le problème qui empêche le lancement de leurs projets, selon les jeunes rencontrés sur place. «La non-prise en charge financière par les banques nous empêche d'avancer dans nos projets», déplore Hakim. D'après lui, certains établissements financiers ne sont pas du tout intéressés par ces dispositifs d'aide à la création de l'emploi et ne sont pas prêts à financer les projets qui leur sont présentés. Quant au rôle de ces dispositifs, le responsable au niveau de l'Anem de la commune de Sidi M'hamed a indiqué que cette agence était un instrument pour la promotion et la création de l'emploi et qu'elle était un espace d'explication et d'information pour les jeunes afin de les faire bénéficier des dispositifs existants. Le responsable de cette antenne a souligné que la mission de ce dispositif était de rapprocher les employeurs et demandeurs d'emploi afin de mieux maîtriser la situation et répondre à tous dans les meilleurs délais.