Dans cette région qui se situe à plus de 70 km de Sidi Bel Abbès et à une altitude de 200 m, des élèves n'ont pas accès à la cantine pour quelques mètres linéaires d'éloignement. Or beaucoup d'entre eux sont obligés d'acheter un sandwich à 50 DA et l'avaler au coin d'une rue ou sous un balcon quand il pleut ou qu'il neige parfois. Le directeur de l'éducation s'était pourtant déplacé au mois d'octobre 2009 pour accélérer l'ouverture de la cantine du CEM d'El Daya, chef-lieu de la commune. Elle fonctionne difficilement aujourd'hui, servant des repas froids. Au deuxième CEM, la cantine est achevée, mais reste fermée selon un membre de l'association des parents d'élèves. Deux services sont instaurés pour permettre de faire bénéficier du maximum d'élèves, mais il reste que certains élèves du même village sont très éloignés, notamment ceux qui habitent à côté des villages avoisinants. La direction de l'éducation n'a jamais exigé la limitation du nombre d'élèves bénéficiant d'un repas à la cantine. Or certains responsables d'établissements scolaires, se cachant derrière l'insuffisance d'agents, préférant la facilité et la tranquillité, limitent drastiquement le nombre d'élèves à la cantine pour avoir moins de problèmes. Un adjoint d'éducation nous a informés que la cantine peut faire bénéficier tous les élèves en ouvrant la cantine dès 11h pour ceux qui sont libres et terminer le service.