Les habitants du bâtiment la Forêt, du centre-ville de Bordj Menaïel, qu'ils occupent de manière illicite depuis le séisme, risque de s'effondrer à tout moment. Bien qu'il ait été classé dans la catégorie «rouge 5» par le CTC, ce bloc d'habitation n'est toujours pas démoli par les services concernés. Ceux qui y habitaient auparavant ont été indemnisés et recasés dans les chalets après le séisme, en vue de sa démolition pour y ériger un nouveau bloc. Mais d'autres y ont pris place au péril de leur vie. Certains ont même vendu les logements qu'ils avaient squattés, alors que d'autres s'y sont réfugiés. Aujourd'hui, ces nouveaux venus vivent la peur au ventre. Comment en est-on arrivé là ? Certains responsables expliquent cette situation par le refus exprimé par les propriétaires des locaux commerciaux du rez-de-chaussée au sujet de la démolition du bloc.