Le directeur du département de la formation des entraîneurs au niveau de la FAF, Boualem Laroum, a pris part au 4e Symposium de la CAF sur la CAN. Il nous parle dans cet entretien de ce Symposium et de la formation des entraîneurs chez nous. Vous avez pris part au symposium de la CAF sur la CAN, comment s'est passé votre séjour au Caire ? B. Laroum : Tout s'est bien passé. J'étais bien accueilli. Ce symposium est une bonne chose pour les techniciens et le football africain en général. Il nous permet de nous situer, de faire le nécessaire pour aller de l'avant. C'est aussi un espace pour l'échange des connaissances et des expériences entre les techniciens. Quels sont les constats et les conclusions de ce symposium ? Le premier objectif de ce symposium est d'analyser la phase finale de la CAN 2010 qui s'est jouée en Angola et d'établir des statistiques et une évaluation notamment sur les plans technique et tactique. On a abordé les systèmes de jeu appliqués par les équipes, le problème des stars africaines évoluant en Europe et l'apport des techniciens étrangers, mais aussi les erreurs d'arbitrage. Deux entraîneurs européens, Hervé Renard et Paul Le Guen en l'occurrence, ont présenté des exposés sur leur expérience en Afrique. Renard a parlé surtout de la création du CHAN qui constitue une motivation pour les joueurs locaux et qui lui a permis de détecter cinq bons éléments après la première édition disputée en Côte d'Ivoire. Qu'a-t-on dit sur le niveau de la CAN 2010 ? Tout le monde s'est accordé à dire que le niveau de cette CAN a été moyen. La raison est que toutes les équipes n'ont pas eu assez de temps pour se préparer à cette compétition. Y a-t-il du nouveau concernant les licences CAF destinées aux entraîneurs ? Je vous fais savoir, à juste titre, qu'on a récupéré les 300 licences CAF (C et B) de nos entraîneurs. C'est une très bonne chose pour notre football. On va organiser prochainement des stages pour les entraîneurs qui n'ont pas pu assister aux précédents stages pour qu'ils obtiennent à leur tour cette licence CAF, qui ouvrira les portes du travail aux techniciens algériens chez nous et ailleurs. Ameur Chafik et moi allons superviser prochainement des stages d'entraîneurs pour l'obtention de la licence CAF (C), respectivement à Djibouti et en Tunisie. Cela veut dire que les instructeurs algériens sont très connus en Afrique. Vous organisez actuellement un stage de formation pour les entraîneurs à l'ISTS. Quel est l'objectif de ce stage ? C'est un stage destiné à 81 entraîneurs pour obtenir un diplôme de 3e degré. Cela fait 15 ans qu'un stage pareil n'a pas eu lieu chez nous. Plusieurs techniciens ont été bloqués à cause de cela, dont Akli, Latrèche, Yahi et autres.