L'OPGI de Béjaïa se trouve actuellement dans le collimateur de la justice. Après la somme des créances faramineuses (330 millions de dinars) qu'elle détient auprès de ses clients qu'elle qualifie de «mauvais» payeurs, voilà que 4 de ses cadres sont convoqués par le juge d'instruction près le tribunal de Béjaïa, sur fond d'une affaire liée à la perte ou à la disparition de 3 cachets administratifs du bureau du chef de service de l'OPGI. Auparavant, la police judiciaire, en collaboration avec la gendarmerie de la même ville, ont eu à enquêter sur cette affaire, qui n'est que le prolongement d'une autre affaire liée aux scandales en rapport avec les malversations et le trafic autour de logements promotionnels. Cette affaire avait entraîné dans son sillage l'ex-directeur de l'OPGI de Béjaïa et des cadres de la même administration, qui furent démis de leurs fonctions sur ordre du ministre de l'Habitat.