L'assemblée a consacré 1 milliard de centimes pour l'acquisition de ces terrains. Mais ce montant reste insuffisant. L'adoption des PDAU est un pas dans le bon sens pour contenir tous ces projets et engager une réflexion sur le développement urbanistique de la région. L'importance de dotations allouées dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 donne à cette opération un caractère urgent. Les élus de l'APW qui ont également examiné le dossier de la formation ont fait des propositions pour son adéquation avec les besoins réels des jeunes dont beaucoup ne trouvent pas de débouchés à leur sortie du système scolaire. Pourtant, la wilaya dispose de 2 instituts, de 10 CFPA, d'une section détachée et de 6 écoles privées. Mais la question du renforcement de ces capacités et de l'orientation de la formation se pose. Cela a amené les membres qui ont pris note des projets de création de centres à Bordj Bou Arréridj, Ras El Oued, El Mehir, Khelil et d'annexes à El Euch, Hasnaoua, El Achir , Bellimour et El Ksour de proposer la révision de la carte de la formation avec la création d'un centre à Ouled Dahmane eu égard à la densité de la population, des annexes à Ouled Braham et des sections détachées à Aïn Tassera, Djaâfra , Taguelaït, Tassameurt , l'ouverture de nouvelles spécialités en rapport avec la spécificité de chaque localité et plus particulièrement l'agriculture, l'artisanat et les textiles et la réhabilitation des structures existantes. En effet, les élus qui ont visité ces dernières ont noté que l'ancien centre de Mansourah est inadapté alors que le nouveau connaît des coupures incessantes d'électricité. Celui de Ras El Oued souffre des fuites d'eau de pluie et du problème de chauffage et le dortoir est dans un état lamentable. C'est le même constat pour le centre de Medjana ou les stagiaires sont hébergés dans un ancien hangar. Beaucoup de structures connaissent un manque de salles. La faiblesse de l'encadrement est également épinglée. Les écoles privées ne sont pas exemptes de reproche selon la même source qui a constaté une exiguïté des lieux. Les membres de l'assemblée ont émis dans leurs recommandations le souhait que les projets en cours de réalisation soient ouverts le plutôt possible. La situation des écoles coraniques a été également au centre des préoccupations des membres de l'APW. La wilaya dispose de 11 écoles encadrées par 142 enseignants. Mais les 393 élèves qui suivent des cours dans ces structures n'ont pas les mêmes conditions d'hébergement et surtout d'encadrement . Cela a amené les élus qui ont visité toutes ces zaouïas à proposer d'équilibrer la distribution des enseignants et d'aider matériellement ces structures pour la prise en charge des élèves dont certains viennent des wilayas limitrophes. Ils ont surtout insisté sur la récupération des biens waqf pour permettre aux zaouïas d'avoir leur autonomie.