7 terroristes devront répondre de leurs actes criminels qui se sont traduits par la mort tragique de plusieurs dizaines de personnes. 15 autres personnes impliquées mais en fuite seront jugées pour les mêmes chefs d'inculpation et seront condamnées par contumace. Ce procès ne manquera pas d'attirer une grande foule au vu de la gravité des faits reprochés aux 22 terroristes notoires dont 7 passeront à la barre en audience publique. Il y a lieu de préciser que les 22 criminels sont poursuivis pour trois attentats terroristes distincts ayant visé simultanément, le 11 avril 2007, le palais du gouvernement, le siège de la division est de la police de Bab Ezzouar et la brigade de gendarmerie située à proximité. Ce double attentat, qui avait tué 33 personnes et en avait blessé plus de 150 autres, avait été revendiqué par Al Qaïda au Maghreb islamique. Ils sont également poursuivis pour tentative d'attentat à la voiture piégée (Mercedes bleue bourrée d'explosifs que les démineurs des services de police désamorcèrent à temps) ayant ciblé la demeure à Ben Aknoun de feu Ali Tounsi, alors directeur général de la sûreté nationale (DGSN). Il sied de préciser que les terroristes en question devront répondre de leurs actes dans trois procès distincts, dont celui du 29 avril qui sera consacré au traitement de l'attentat du palais du gouvernement qui avait soulevé l'indignation de la société civile mais également des partis politiques. Des procès qui attireront une grande foule, notamment les parents et proches des dizaines de personnes tuées lors de ces attentats meurtriers. Les services de police en charge de la sécurité au sein de l'enceinte de la cour d'Alger auront du pain sur la planche au vu de la foule hétéroclite qui s'y rendra. Ce sera certainement un procès explosif tant il y aura de la tension parmi la foule présente.