L'un après l'autre, les dirigeants des partis politiques défilent à Tizi Ouzou à l'occasion de la célébration du 30e anniversaire du printemps berbère, occasion qui a permis de rompre la léthargie qui a caractérisé la vie politique. Après Saïd Sadi et Louisa Hanoun, c'était au tour du premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, d'animer hier après-midi une conférence à l'auditorium de l'université Hasnaoua, à l'invitation du comité des étudiants de la faculté de droit de Boukhalfa, conférence placée sous le thème «Histoire et identité». Le conférencier entamera son intervention par un long rappel des événements qui ont donné naissance au printemps berbère, l'histoire du mouvement national, de la guerre de Libération avant d'arriver à la fin des années 1980 et l'ouverture démocratique ainsi que la situation actuelle. Usant de termes assez acérés, Tabbou dira que le concept de la démocratie est galvaudé et que la pratique démocratique elle-même n'a été qu'un leurre et que le multipartisme n'est qu'une façade.