Le directeur général, Vincent Legouic, a évoqué hier, lors d'un point de presse qu'il a animé en marge de la quatrième journée Santé et Sécurité d'ArcelorMittal, les perspectives d'avenir du complexe sidérurgique d'El Hadjar et a rassuré sur les intentions de son entreprise en Algérie. Devant l'inquiétude des travailleurs à ce sujet, le directeur général s'est montré d'emblée rassurant en affirmant que le groupe ArcelorMittal a l'intention de s'installer durablement en Algérie et que le programme d'investissement de 140 millions de dollars à l'horizon 2014 annoncé en mars dernier sera réalisé effectivement. Ceci en précisant que ce plan d'investissement industriel n'est pas figé dans sa conception et qu'il sera réalisé en fonction des réalités du terrain et dans son positionnement dans le temps. Il rappellera également que le contrat de partenariat qui lie officiellement son entreprise à l'Etat algérien pour une durée de 99 ans, un pacte qui selon lui n'est pas un simple bail de location mais un contrat qui prône le renouveau et l'efficacité dans la gestion. M. Legouic a indiqué que le Business Plan de ArcelorMittal Algérie «reflète à lui seul le sérieux des engagements de cette entreprise et que sa concrétisation s'inscrit sur le registre de la réussite». Il ajoutera que les inquiétudes des travailleurs ne sont pas justifiées parce qu'ArcelorMittal n'a prévu aucun plan social de quelque forme que ce soit. Se félicitant du fait que les excellentes performances du complexe sidérurgique durant les six derniers mois des performances qui ont été obtenues dans un contexte difficile, pourtant sont là pour prouver les intentions du groupe ArcelorMittal en Algérie. Evoquant le cas de l'unité cokerie qui est à l'arrêt depuis le mois de novembre 2009 et dont les travailleurs, quelque 300, sont utilisés dans des travaux de maintenance à travers les différentes unités du complexe, Vincent Legouic affirmera que le projet de réhabilitation est toujours d'actualité mais que sa concrétisation reste assujettie au résultat des expertises en cours et que le bilan des évaluations sera déterminant pour l'engagement effectif des travaux ou pas. «Nous utilisons du coke importé depuis six mois pour alimenter le process de fabrication et nous n'avons pas de problème de ce côté là et il ne faut pas perdre de vue de plus que le personnel de l'infrastructure en question est utilisé dans d'autres ateliers avec la possibilité d'apprendre d'autres métiers, tels que la soudure, la forge, voire s'initier à des postes d'encadrement pour les plus jeunes d'entre eux qui se prévalent de diplômes. L'arrêt de la cokerie aura été une occasion pour nous de nous occuper plus attentivement de nos gens», dira ce responsable.