La commune d'Ighram, sise à quelque 70 km au sud-ouest de Béjaïa, connaît une couverture médicale insignifiante, eu égard à la proportion de 1 médecin pour 20 000 habitants, qui constituent cette commune sous-développée de surcroît. L'unique médecin dont dispose cette municipalité exerce au centre de santé, sis au chef-lieu communal. Ce praticien, nous disent des habitants, vient une fois par semaine pour faire des consultations médicales, ce qui demeure très insuffisant, pour un nombre d'habitants aussi grand. A cette insuffisance en personnel médical, le centre de santé de cette localité se trouve déshérité par-dessus tout. Beaucoup de carences, en matière de services et d'équipements y sont constatées. Aucun point d'urgence, aucun service de maternité, ni de radiologie ne sont disponibles au niveau de ce centre. Les cas urgents sont acheminés vers l'hôpital d'Akbou, à 30 km, tout comme les parturientes, qui sont obligées de supporter le trajet qui les sépare de cet hôpital, afin d'accoucher dans de bonnes conditions. L'on nous a signalé que des cas d'accouchement en cours de route sont survenus. Pour cela, la population de cette commune demande que ce centre de santé soit mieux équipé, et que des médecins y soient affectés, avec l'installation d'un service de maternité et d'un point d'urgence.