Les services chargés du trafic routier, dans le chef-lieu de la commune de Annaba ont, dans le cadre de leurs prérogatives, eu à procéder, après contrôle, au retrait de quelques 590 permis de conduire, et à la mise en fourrière de 131 véhicules durant le mois d'avril écoulé. En toute vraisemblance, il semble que les nouvelles mesures du code la route demeurent encore ignorées et méconnues par un grand nombre d'usagers. Ce constat reflète la hausse de la courbe des chiffres enregistrés, depuis l'entrée en vigueur des nouvelles mesures du code de la route, en février de l'année en cours, où il a été enregistré 365 retraits de permis de conduire et 109 mises en fourrière. De mois en mois, les mêmes services ont enregistré, durant la période de mars, 453 retraits de permis et la mise en fourrière de plus de 114 véhicules, tous types confondus, pour divers délits, entres autres l'excès de vitesse, l'utilisation du téléphone portable, des infractions au code de la route et autres. C'est pour dire que la maîtrise de ces nouvelles mesures est loin d'être assimilée par tous, du moins par certains. Par ailleurs, un agent de la voie publique, apostrophé sur le phénomène de la perpétuelle hausse des chiffres des délits au code de la route, dira : «Cette situation est générée par le manque de vulgarisation et de sensibilisation des automobilistes sur les dangers qu'ils encourent, d'une part, et sur les répercussions de leur infraction au code, notamment en matière de poursuites judiciaires, d'autre part.» Sur ce dernier point, l'agent explique : «Il est impératif que les textes de loi soient appliqués sévèrement et rigoureusement. Il faut éviter la complaisance devant la barre des instances juridiques et surtout les interventions.» «Car un grand nombre de contrevenants recourent aux interventions», a expliqué le représentant de la loi.