Les accusés dans ce qu'il convient d'appeler l'affaire Aval ont été maintenus en détention après le rejet de leur mise en liberté provisoire par la chambre d'accusation de la cour d'Oran. L'affaire, qui a été révélée au mois d'avril dernier, à quelques jours seulement de l'ouverture de la 16e conférence LNG à Oran , met en cause 31 personnes accusées de détournement de deniers publics. L'enquête préliminaire avait permis de mettre en détention provisoire 4 responsables de la direction des finances et de la comptabilité, de l'administration et de la sécurité du siège de l'activité Aval. Une cinquième personne (une femme) mise en cause a été placée sous contrôle judiciaire. La défense des accusés avait introduit, il y a quelques jours, une demande de mise en liberté provisoire qui a été rejetée. En attendant, après une première audition par le magistrat instructeur près le tribunal de la cité Djamel Eddine, les accusés ont été présentés à la cour qui a prononcé leur mise en détention en attendant les suites de l'enquête. Il y a lieu de rappeler que cette affaire porte sur l'acquisition d'équipements et de fourniture de bureaux pour un montant qui dépasse les 800 millions de centimes, un marché passé de gré à gré au lieu de suivre les procédures légales prévues par le code des marchés publics, note-t-on.