Plusieurs projets sont en souffrance dans la commune de Chéraga. Pour les relancer, l'APC a adressé, ces derniers jours, des mises en demeure aux entreprises et bureaux d'études en charge de la réalisation de la bibliothèque communale de la cité Amara, le parachèvement de la salle omnisports d'El Qaria et les travaux de voirie au lotissement Aïssat Idir. S'agissant du projet de la bibliothèque de la cité Amara, les services de l'APC ont mis en demeure le titulaire du marché afin de livrer le chantier dans les meilleurs délais. «Suite aux sorties effectuées sur le site, afin de contrôler les travaux, il a été constaté que la cadence des travaux est ralentie», écrit l'APC dans la mise en demeure. Concernant le parachèvement de la salle omnisports implantée dans l'ancien village socialiste agricole (VSA), les autorités locales ont haussé le ton face à la démission du bureau d'études Mahfoudi Karima, qui n'aurait pas respecté ses engagements contractuels. Le marché de la maîtrise d'œuvre, précise-t-on, a été approuvé le 24 août 2009, et le bureau d'études a reçu l'ordre de commencer le travail le 1er septembre de la même année. Selon l'APC, à ce jour, le bureau n'a toujours pas remis à l'assemblée locale les cahiers des charge portant «parachèvement de la salle», ce qui a compromis la concrétisation de cette importante opération. Quant aux travaux de voirie du lotissement Aïssat Idir, l'APC estime que la qualité des travaux est en deçà de ce qui a été exigé. Le projet consiste en réalité en des travaux d'aménagement des trottoirs et le revêtement de la chaussée de la rue Aïssat Idir, le tronçon reliant le giratoire d'El Qods à la route d'Ouled Fayet en passant devant le tribunal de la ville. Non seulement l'entreprise en charge de la réalisation s'est rendue responsable du retard du chantier, elle a été également à l'origine des dégradations et malfaçons constatées par l'APC au niveau de la chaussée, récemment goudronnée. Ce constat a été consigné par les autorités locales dans une lettre adressée le 2 février dernier à l'entreprise qui n'aurait pas répondu favorablement, ce qui a poussé l'APC à la mettre en demeure pour la deuxième fois.