Les résultats de la commission chargée du suivi des programmes scolaires seront connus aujourd'hui lors d'une réunion où sera évalué le taux d'avancement des cours qui ont sanctionné l'actuel exercice scolaire. Une réunion où l'on attend par ailleurs la décision du ministre de l'Education nationale sur la tenue ou non d'une deuxième session de l'examen du baccalauréat. C'est aujourd'hui que se réunira à Blida la commission ministérielle chargée du suivi de la mise en œuvre des programmes scolaires, sous l'égide du ministre de l'Education nationale, dans un conclave qui permettra d'évaluer le taux d'accomplissement des programmes pour le compte de cet exercice scolaire 2009/2010. En deuxième lieu, cette réunion décidera des programmes objets des épreuves des examens de fin d'année. Ce rendez-vous, auquel participeront les directeurs de l'éducation des 48 wilayas du pays, se penchera sur les rapports soumis par les directions régionales relevant du secteur. Ainsi, au moment où les syndicats de l'éducation avancent des taux diversement appréciés allant de 60% à 80%, sur l'état d'avancement des programmes, les enseignants restent sceptiques quant à la réalisation d'un taux de réussite probant à l'examen du baccalauréat. Un score estimé par le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) entre 45% et 50%, selon son porte-parole, Achour Idir, qui dira que «ces chiffres resteront toujours sous réserve des résultats qui sanctionneront l'examen du bac blanc qui seront connus incessamment». Par ailleurs, notre interlocuteur situera ce taux de réussite selon la qualité des épreuves auxquelles seront soumis les élèves, une décision qui reviendra à la commission ministérielle aujourd'hui à Blida. Lors de la réunion de cette commission, les programmes sur lesquels plancheront les candidats seront choisis. Parents et élèves retiennent leur souffle sur une éventuelle décision du ministre Boubekeur Benbouzid concernant la tenue d'une deuxième session du baccalauréat ainsi que l'alternative de l'instauration d'une option de rachat à l'examen, compte tenu du débrayage des enseignants pendant cinq semaines. Compte tenu aussi de la dégradation des conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur, que la famille de l'éducation exprima à travers des revendications qui l'ont poussée vers l'observation d'une série de grèves.