Nous avons tous des anti-inflammatoires dans notre pharmacie et ils nous rendent bien service pour faire face aux bobos du quotidien. Mais savons nous bien les utiliser ? Petite révision. Ils sont réservés aux fortes douleurs Faux. Ibuprofène, Kétoprofène, Antadys…, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), c'est-à-dire ceux délivrés sans ordonnance, sont indiqués en cas de douleur légère à modérée. Ils bloquent la formation de prostaglandines, substances responsables de l'inflammation. Jamais plus de 5 jours de traitement Vrai. Veillez à ne jamais dépasser la dose maximale recommandée et à prendre le traitement sur une durée la plus courte possible (5 jours maximum). Afin d'éviter tout risque de surdosage, vérifiez l'absence d'anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d'aspirine dans la composition des autres médicaments que vous prenez. N'hésitez pas à consulter votre médecin si la douleur persiste ou vous réveille la nuit ou encore si le traitement vous semble insuffisamment efficace. Interdits en cas de problème digestif Vrai. Les anti-inflammatoires sont déconseillés en cas de problèmes digestifs, de maladie grave du foie, des reins et du cœur ou d'allergie aux AINS et à l'aspirine. Par ailleurs, en cas de grossesse, d'allaitement, d'antécédents d'asthme ou encore de prise d'un traitement anticoagulant, consultez votre médecin traitant avant de prendre un anti-inflammatoire. On peut les associer avec les antalgiques Faux. Les antalgiques diminuent ou suppriment également la douleur et certains, comme l'aspirine, peuvent avoir à fortes doses des propriétés dites anti-inflammatoires. Pour éviter tout risque de surdosage, n'associez pas antalgiques et anti-inflammatoires et veillez à respecter la posologie, un intervalle de temps suffisant entre deux prises et la dose maximale quotidienne conseillée. Enfin, sachez qu'en respectant les doses recommandées, le paracétamol présente moins d'effets indésirables et de précautions d'emploi que les anti-inflammatoires ou tout autre antalgique. Il est conseillé pour la majorité des douleurs et peut être utilisé au cours de la grossesse et de l'allaitement. Jamais après 6 mois de grossesse Vrai. Les AINS sont contre-indiqués à partir du 6e mois de la grossesse (à partir de 24 semaines d'aménorrhée). Cette contre-indication concerne tous les AINS, y compris l'aspirine lorsque la posologie est supérieure ou égale à 500mg/j et les inhibiteurs de COX2, qu'ils soient sur prescription médicale ou non, et quelle que soit la voie d'administration. En effet, le passage dans le sang des AINS après application d'une pommade ou d'un gel contenant un AINS ne doit pas être sous-estimé. Ce passage dans le sang est d'autant plus important que l'application s'effectue sur une surface cutanée importante, en pansement occlusif ou de façon répétée, y compris en usage professionnel comme par exemple par les femmes kinésithérapeutes enceintes. Toute automédication avec les AINS est donc proscrite pendant cette période à risque.