Orascom Telecom Holding (OTH) a reçu une lettre du gouvernement algérien exprimant son désir de négocier l'achat de Djezzy. Cette annonce a été publiée hier par la presse égyptienne qui a précisé qu'une correspondance officielle est parvenue aux dirigeants d'OTH afin d'entamer les négociations de cession de la filiale Djezzy au profit de la partie algérienne. Jeudi, OTH a exprimé officiellement son intention de céder la filiale à l'Algérie. Cette annonce a été publiée hier par la presse égyptienne qui a précisé qu'une correspondance officielle est parvenue aux dirigeants d'OTH afin d'entamer les négociations de cession de la filiale Djezzy au profit de la partie algérienne. Jeudi, OTH a exprimé officiellement son intention de céder la filiale à l'Algérie. La porte-parole d'OTH, Manal Abdel Hamid, citée par les médias égyptiens, a précisé que «le gouvernement algérien a souligné dans son message qu'il désignera des représentants pour accomplir les négociations avec la partie égyptienne». Le principe est qu'à partir du moment où les deux parties entrent en discussions, chacune aura à prendre un conseiller pour pouvoir évaluer la valeur nominale de la société. A partir de là, il y aura des négociations pour définir la valeur réelle qui fera l'objet de la transaction et la production des documents qui vont contractualiser la relation entre les deux parties». Les journaux égyptiens ont ajouté qu'OTH avait informé jeudi les responsables algériens de son intention de leur revendre «Djezzy» après l'échec des négociations avec la firme sud-africaine MTN, motivé par le refus des Algériens à l'accomplissement de cette transaction. Il y a quelques jours, le ministre de Affaires étrangères, Mourad Medelci, a annoncé que «le dossier de Djezzy avec la compagnie MTN a été abordé avec son homologue sud-africaine dans un climat très positif et de grande sérénité». Par ailleurs, l'opérateur de téléphonie mobile Emirates Telecommunications Corp, Etisalat, a pour sa part nié qu'il a été impliqué dans les négociations avec Djezzy, comme revendiqué par les médias algériens, c'est du moins ce qu'a rapporté hier la presse égyptienne. Toutefois, il y a quelques jours, le président d'Etisalat, Mohamed Hassen Omran, avait exprimé son intention de prendre des parts dans Djezzy en cas d'accord avec les autorités algériennes. Mais il est resté sceptique car, selon ses propos, «si l'Etat algérien ne cherche pas d'investissement étranger, il ne voudra ni de nous ni de quelqu'un d'autre», a-t-il précisé au quotidien émirati The National.