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«Absence de stratégie et défaillance dans la gestion portuaire»
Le responsable de l'Union nationale des transitaires et commissionnaires en douanes tire la sonnette d'alarme :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 02 - 06 - 2010

Tout en soulignant le caractère illégal du mouvement de protestation déclenché au port d'Alger, il y a quelques jours, par quelques transitaires, Bachir Lafgoum, premier responsable de l'Union nationale des transitaires et commissionnaires en douanes (UNTCA), dresse un bilan des plus catastrophiques à propos de la gestion des ports et plus particulièrement celui d'Alger.
Insistant sur le principe de défense de la profession de transitaire, M. Lafgoum nous a fait part de l'implication directe des transitaires composant la chaîne d'opérateurs et d'acteurs activant au sein du port d'Alger.
En ce sens, il interpelle les gestionnaires sur «la nécessité de revoir leur stratégie en vue d'aplanir les problèmes de diverses natures et dont les retombées sont ressenties à différents niveaux». Il évoque «le manque de coordination entre les acteurs», précisant que «toute amélioration possible est tributaire du changement des mentalités».
Lors du court entretien qu'il nous a accordé, le représentant de l'union nationale des transitaires, qui regroupe plusieurs centaines d'adhérents, passe en revue les problèmes auxquels sont exposés les transitaires durant les procédures liées aux formalités douanières et autres. Sans mâcher ses mots, il parle de parcours du combattant , les transitaires, dans bien des cas, «se retrouvent devant des situations inextricables».
On apprendra que quelques centaines de déclarations douanières s'accumulent quotidiennement au port d'Alger du fait «d'absence de certains documents». Les mêmes quantités sont enregistrées également au niveau des autres ports d'Algérie, indique une autre source qui «déplore cette situation dont les retombées sont douloureusement ressenties par les opérateurs économiques».
A propos des dysfonctionnements et autres carences en matière de gestion portuaire, M. Lafgoum souligne que «le transitaire, qui est au-devant des frontières économiques du pays, n'échappe pas à ces retombées qui sont les conséquences des lourdeurs procédurales mais également de la malveillance de certains importateurs».
Les vols de marchandises importées dans des conteneurs entreposés au port d'Alger et qui sont à la charge des gestionnaires de l'infrastructure portuaire ont également été évoqués par le responsable de l'union qui confirme cet état de fait et relève les tracasseries auxquelles sont exposés les transitaires qui finissent par déposer plainte, sans l'espoir d'un retour d'écoute. Devant cette situation qui perdure, le responsable, après consultation de ses pairs, a adressé vainement plusieurs lettres aux gestionnaires, les invitant à trouver des solutions à ces problèmes.
«Les structure de l'Etat sont en grande partie responsables de la situation de déliquescence qui prévaut au niveau du port, qui continue de constituer un véritable vivier pour toutes les couches de la société». Exacerbé par cette situation catastrophique, le premier responsable a fini par lâcher : «Si dans 8 jours aucune solution n'est proposée par les gestionnaires du port, l'union se concertera pour émettre un préavis de grève.»
Des importations et rien que des importations
De sources sûres, il est fait mention de l'arrivage de quelque 2000 conteneurs par jour au port d'Alger. Sur ce chapitre, une source indique qu'«environ 80% du flux commercial représente les opérations d'importation de produits destinés à la revente en l'état», précisant que «les importateurs n'assurent pas leurs marchandises comme le stipule la loi».
Autrement dit, «ces derniers ne respectent pas les chapitres consacrés aux assurances cash», ajoute notre source qui parle de «véritable saignée de notre économie en évoquant le problème récurent des surestaries et qui sont de l'ordre de 4500 dollars, que les armateurs transfèrent vers l'étranger». A ce sujet, il est loisible de constater que des dizaines de bateaux sont condamnés à demeurer en rade pour des raisons inexplicables.
Un simple calcul arithmétique sur un échantillon de dix bateaux, nous donne la bagatelle de 45 000 dollars par jour, soit 15 500 000 dollars par mois. Une perte sèche que les gestionnaires devraient prendre en compte pour minimiser la saignée que subit l'économie nationale. Au vu de ces quelques indications révélatrices du manque à gagner «l'Etat doit vite réagir et mettre un holà à ces dysfonctionnements découlant de la mauvaise gestion, voire de la mauvaise programmation des arrivages».


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