L'école primaire Larbi Iffis n'est pas bien lotie. Sa proximité de la chaussée fait que les élèves qui y suivent leur cursus scolaire soient menacés quotidiennement par la circulation automobile. Seulement un trottoir étroit sépare cette école de la chaussée. Toutefois, ce qui augmente le risque pour ces potaches, c'est la proximité de leur établissement du tribunal de la ville, qui depuis son ouverture, ce coin de la ville est devenu très fréquenté. En effet, des centaines de personnes y transitent, cela sans évoquer les dizaines de voitures, qui sont stationnées quotidiennement devant cette institution, sans parler de celles qui circulent dans les parages et qui créent des fois l'encombrement et perturbent la circulation piétonnière. Dans tout ce cafouillage, les élèves à la sortie ou à l'entrée des classes vont par groupes et empruntent la chaussée, qui se trouve par conséquent bondée, avec en sus les voitures, qui essayent de se frayer un passage, ce qui constitue un danger éminent pour ces apprenants. Le comble, c'est qu'il n'existe aucun panneau de signalisation qui indique aux conducteurs l'existence d'une école et par-là même, la réduction de la vitesse. Aucun ralentisseur et encore moins un passage pour piéton. Ce qui complique les choses à ces élèves, qui ne sont malheureusement pas plus avertis que les adultes, vu leur jeune âge. Pour parer à un éventuel risque, des parents accompagnent leurs rejetons à l'école, ce qui n'est pas le cas, en revanche pour d'autres. La proximité de cette école de la chaussée repose le problème de toutes les écoles situées à proximité des routes, et qui constituent une menace permanente pour les élèves. La plupart des ces écoles ont été construites par l'occupant français, qui n'avait pas mesuré à l'époque les risques futurs qu'encourraient ces écoles.