Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a donné hier, à partir du lycée Frantz Fanon (Bab El Oued, Alger), le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat de l'année scolaire 2009-2010.Après avoir procédé à l'ouverture du pli contenant le sujet d'examen de la langue arabe pour la filière des sciences expérimentales, il a précisé que l'examen du baccalauréat est «décisif et très important» pour l'élève. Ajoutant que «l'Etat a réuni tous les moyens matériels et organisationnels pour garantir le bon déroulement de l'examen». L'enveloppe consacrée à l'organisation des épreuves est de 2,258 milliards DA. Il a, par ailleurs, évoqué «les mesures particulières assurées à la catégorie des personnes aux besoins spécifiques, notamment l'impression en braille des sujets d'examen au profit, cette année, de 85% des candidats non voyants». Vers la généralisation de l'enseignement préparatoire Concernant l'enseignement préparatoire, le ministre a affirmé, en marge de la visite d'inspection effectuée au centre d'examen de Mohammadia (cité des Bananiers), que l'enseignement préparatoire «n'est pas obligatoire» pour le moment, même s'il est issu de la restructuration du système éducatif en Algérie, dans le cadre des réformes engagées par l'Etat en 2003. Le programme de ce cycle, selon le même intervenant, vise à généraliser la scolarisation des enfants dans les classes préparatoires et devenir ensuite obligatoire, lorsque les capacités d'accueil au niveau des écoles seront suffisantes. Après avoir rappelé que le taux de scolarité en classe préparatoire était en constante augmentation, M. Benbouzid a affirmé que le gouvernement «est déterminé à consacrer et à généraliser progressivement ce type d'enseignement», soulignant qu'il «nécessite de grandes potentialités, en raison de ses caractéristiques éducatives qui concernent des enfants en bas âge». Dans ce cadre, le ministre a appelé les directeurs de l'éducation à ne pas refuser l'inscription d'enfants âgés de 5 ans dans les classes préparatoires, mais dans «un cadre raisonnable», c'est-à-dire selon les capacités d'une classe pédagogique. Les corrections du BEM déjà entamées Concernant l'épreuve de fin du cycle moyen, M. Benbouzid a précisé que les premières corrections de l'examen du BEM «prouvent que les résultats s'améliorent de manière efficace et que nous allons vers le succès des réformes». Quant aux premiers résultats de l'examen de fin de cycle primaire, le ministre a annoncé qu'il y a de «très bons échos». Pour la prochaine rentrée scolaire 2010-2011, le ministre a indiqué qu'elle sera décidée avant le 5 juillet, précisant qu'«il travaille avec des spécialistes et des pédagogues sur ce sujet». «L'annonce du début et de la fin de l'année se fait de façon étudiée», a-t-il indiqué. Une telle démarche, selon lui, se fait généralement en procédant à une évaluation de l'ensemble de l'année scolaire. «La rentrée aura lieu en principe le 1er septembre, comme je l'ai déjà annoncé, mais compte tenu des évènements religieux (Ramadhan et Aïd El Fitr), elle pourrait éventuellement être reportée pour après l'Aïd El Fitr», a-t-il précisé. Pour conclure, M. Benbouzid a reconnu que la promotion de cette année était «très bonne» car elle est le fruit des réformes introduites au système éducatif.