Notre équipe a fait une première mi-temps acceptable. Nos joueurs ont essayé de construire le jeu à partir de derrière. Je pense que les Slovènes les ont laissés jouer. Ils n'ont pas exercé de pressing sur eux et ils n'avaient pas de grandes intentions d'aller vers le but. Je regrette que nos joueurs aient manqué de hargne et de rapidité devant. Leurs tentatives et actions n'étaient pas rapides et bien appuyées. On ne peut pas déstabiliser l'adversaire de la sorte. Le rythme était trop lent. Il n'y avait pas de pressing sur la défense slovène. La seule fois où on les a pressés par Kadir et Ziani, on a failli marquer un but. Il fallait aller chez l'adversaire pour arracher le cuir dans son camp et le mettre ainsi en difficulté. Ce qui m'a le plus déplu, c'est l'absence d'envie de marquer chez nos joueurs. On n'a rien fait pour faire mal à l'adversaire. Djebbour n'a pas été à la hauteur sur les plans technique et tactique. Il a été remplacé par Ghezzal qui a commis l'irréparable. Je m'attendais à ce qu'il concède un second carton. Le sélectionneur national n'a pas osé et n'a pas pris de risques sur le plan offensif. Il fallait incorporer quelqu'un de génie, capable d'accélérer, de provoquer l'adversaire et de ramener des fautes et tout le monde à qui je pense (Boudebouz NDLR). On a été surpris par l'expulsion de Ghezzal et par le but encaissé sur cette bévue de Chaouchi, on a fait du n'importe quoi par la suite, notamment en matière de coaching. J'espère qu'on sera plus audacieux dans les deux matches à venir.»