Dans moins d'une semaine sera connu le premier bilan portant mise en application du crédit immobilier à taux d'intérêt bonifié variant entre 1 et 3%. C'est ce que nous avons appris hier de la part d'un haut responsable de la Cnep, l'une des banques publiques faisant du financement du crédit immobilier sa première vocation. «J'ai demandé en effet à ce qu'il soit établi un premier bilan au sujet d'octroi par la Cnep des crédits immobilier à intérêts bonifiés ; celui-ci me sera transmis dans les prochains jours une fois qu'il sera consulté et visé par le Pdg», expliquera notre interlocuteur. Il ajoutera que le contenu de ce bilan sera transmis à celui qui le demande parmi les représentants des médias au plus tard avant la fin de la semaine en cours. «Nous n'avons rien à cacher et nous travaillons dans la transparence absolue», a encore affirmé le même ce responsable. Les explications dont il a fait part confirment par ailleurs le fait que la Cnep-Banque s'affaire actuellement à l'établissement de ce premier bilan au sujet de la formule du crédit à intérêts bonifiés destiné au financement du logement. La même formule semble susciter par ailleurs un intérêt manifeste de la part des citoyens postulant à l'acquisition d'un logement. En ce sens, le chargé de la communication de la Cnep confirme en effet que l'engouement de plus en plus accentué de la population pour se renseigner sur les détails que comprend cette nouvelle formule de financement de logements mise en vigueur, rappelle-t-on, en vertu de la loi de finances complémentaire LFC 2009. «Jusqu'à présent, l'opération portant vulgarisation de la formule du crédit immobilier se déroule à merveille au niveau de la Cnep», a encore affirmé le chargé de communication de cette banque. Il mettra l'accent sur le fait que la seule contrainte susceptible de remettre en cause l'aboutissement de cette procédure réside dans la possibilité pour le citoyen de trouver un logement neuf à acquérir par le biais de la nouvelle formule du crédit à intérêts bonifiés. En d'autres termes, la sempiternelle problématique d'indisponibilité du parc immobilier est toujours considérée comme une sérieuse contrainte pouvant se répercuter négativement sur la réussite de la nouvelle formule destinée au financement de l'immobilier. A cela s'ajoute le fait qu'hormis la banque Cnep au sein de laquelle l'octroi de crédit à intérêts bonifiés est nettement vulgarisé, les autres établissements bancaires opérant notamment dans le secteur privé affichent une adhésion plutôt timide à ce nouveau mécanisme, voire s'abstiennent jusqu'à maintenant de faire leurs ces nouvelles formules d'octroi de crédits. Il en est ainsi d'ailleurs des établissements Société Générale Algérie et Natexis où la question de s'engager ou non dans la nouvelle formule reste toujours à l'étude, indique-t-on de source sûre.