La ville de Tizi ouzou n'en finira peut-être jamais avec la congestion du trafic qui rend la vie cauchemardesque à l'ensemble des automobilistes, voire aux piétons, contraints d'emprunter la chaussée, car les trottoirs sont squattés par les trabendistes. La journée a été particulièrement éprouvante. Un engin de travaux publics, tombé en panne au milieu de la chaussée au niveau du stade du 1er novembre, a causé un embouteillage monstre qui a paralysé pratiquement toute la ville des Genêts. En effet, de la nouvelle ville, soit du boulevard Les frères Beggaz en passant par la rue Lamali, jusqu'à la rue Abane Ramdane, la circulation était impossible. Mêmes les ambulances n'arrivaient pas à se frayer un chemin pour rejoindre le CHU Nédir Mohamed. Résultat : les esprits déjà soumis à rude épreuve par la chaleur ont commencé à surchauffer. D'ailleurs, il nous est arrivé d'avoir assisté à des prises de mains entre automobilistes. Il y a quelques jours, et toujours au niveau du stade du 1er Novembre, lieu considéré comme l'un des plus importants points noir de la circulation routière à Tizi Ouzou ville, une bagarre rangée a éclaté entre automobilistes. Il a fallu l'intervention de simples citoyens pour que les choses rentrent dans l'ordre. A Tizi ouzou, on n'a pas cessé de parler de la nécessité de mettre en place un nouveau plan de circulation à même de décongestionner la ville, mais rien n'a encore été fait. Il est pratiquement impossible de trouver des solutions à cause du nombre impressionnant de véhicules qui y entrent chaque jour et l'étroitesse de ses ruelles. Une anarchie ambiante règne partout.