Les habitants du quartier Daboussi, dans la commune de Draria, endurent depuis bien longtemps le problème du manque de moyens de transport en commun. Une réalité qui constitue une préoccupation majeure pour ces riverains qui lancent, dans ce cadre, un appel aux services compétents pour la prise en charge de cette doléance. Les résidents de ce quartier, sis à plus deux kilomètres de la commune d'El Achour, éprouvent toutes les peines du monde pour se déplacer de leur lieu de résidence vers d'autres destinations. Par manque de moyens de transport en commun, ces derniers sont contraints de se déplacer à pied, la plupart du temps, afin de rejoindre l'arrêt le plus proche, situé à plus d'un kilomètre. C'est ce qu'a dit une dame, la cinquantaine, rencontrée à l'arrêt. «Je suis contrainte de parcourir tout ce trajet pour rejoindre l'arrêt», ajoutant que ce désagrément s'accentue en hiver avec les conditions climatiques inclémentes qui compliquent davantage la situation. Aussi, ce problème oblige quelques citoyens y compris les personnes âgées et les retardataires à recourir au clandestin à des tarifs très élevés. «Ils nous exigent plus de 50 dinars, d'ici à la ville d'El Achour», se plaint un riverain qui souligne que parfois ce prix grimpe à 100 DA. L'état dans lequel se trouvent les routes du quartier en question endurcit davantage leur quotidien. La voirie est dans un état déplorable, notamment, le tronçon reliant ce quartier au chef-lieu de la commune et qui n'a pas bénéficié d'opération de goudronnage depuis des années. Tous ces désagréments ont fait l'objet de réclamations des citoyens. «Nous avons contacté les responsables de l'APC mais en vain», a clamé notre interlocuteur. «Ces responsables continuent à faire la sourde oreille», a-t-il regretté sur un air de désolation. Cette situation pénalise par ailleurs durement les élèves scolarisés qui souffrent le martyre pour rejoindre leurs établissements scolaires, surtout que le bus de ramassage scolaire fait également défaut. En outre, l'absence d'un marché de proximité de fruits et légumes figure parmi les problèmes qui préoccupent les habitants du quartierus Daboussi. Ces derniers éprouvent d'énormes difficultés pour rejoindre les marchés existants dans les communes limitrophes. Une situation qui met ces riverains entre le marteau et l'enclume.