Au niveau des plages et des centres urbains, la baisse de la délinquance et des pratiques relevant de la criminalité, entre autres les agressions physiques, les vols de téléphones portables et autres méfaits qui provoquaient jadis de sérieux désagréments aux citoyens constituent un fait indéniable. En conséquence, le sentiment de sécurité a beaucoup progressé dans l'esprit collectif des Algériens qui se voient ainsi libérés du fardeau de la délinquance qui, dans un passé récent, hantait leur quotidien à telle enseigne qu'ils ne pouvaient même pas franchir le seuil de leur porte. «La petite criminalité a beaucoup baissé effectivement comparativement aux années 2000 à 2005 où les gens notamment les jeunes filles se faisaient agresser à chaque coin de rue à Alger. Dieu merci, ce genre de comportement répréhensible se font de plus en plus rares de nos jours», nous dira Fella, gérante d'un magasin de vêtements pour femme à Dély Ibrahim, sur les hauteurs de la capitale. Durant ces mêmes années citées par notre interlocutrice, certains endroits publics destinés pour le repos des familles, à l'instar de la forêt Bouchaoui qui ne désemplit par de nos jours en termes d'afflux des citoyens, étaient à cette époque-là quasiment infréquentables pour la simple et bonne raison qu'ils étaient squattés par des délinquants de tout poil. La prolifération de la criminalité durant le début des années 2000 ne concernait pas uniquement la première ville du pays où il était dangereux pour le citoyen de s'aventurer dans certains quartiers de la capitale en fin d'après-midi. D'autres centres urbains du pays, notamment Annaba et Oran, qui traînaient durant ces mêmes années la sinistre réputation de «capitale du crime» de même que la ville de Sétif étaient également en bute à une montée spectaculaire des différentes formes de criminalité. Le fléau était d'une telle ampleur qu'une région du pays n'était épargnée. Il fallait donc agir et vite dans le sens à restaurer autant que faire se peut la tranquillité dans les lieux publics. Les opérations coup-de-poing généralisées dès 2004 Il s'agit des descentes qu'effectuent les deux corporations chargées de la sécurité publique, soit la gendarmerie et la Dgsn, et ayant pour objectif l'émiettement des noyaux durs de la criminalité et de serrer l'étau autour de leurs agissements illicites. Ces opérations organisées pour plusieurs d'entre-elles de manière conjointe entre les deux instructions sus-évoquées ont été généralisée à partir de l'année 2004 dans la majorité des wilayas du pays. Des centaines, voire des milliers d'adeptes de la criminalité ont été neutralisés grâce à la multiplication de ces opérations. Une telle méthode ayant prouvé son efficience s'inscrit dans la continuité et dans certaines wilayas à l'exemple de Annaba, c'est une moyenne de deux opérations coup-de-poing qui sont initiées mensuellement. D'ailleurs, la toute dernière du genre qu'a connue la wilaya de Annaba remonte à la semaine écoulée et celle-ci s'est traduite par l'arrestation d'une trentaine d'individus sur un totale de 830 interpellations au bout de quelques heures seulement. L'opération de Annaba a eu, faut-il le dire, un écho médiatique très réussi au point où beaucoup de citoyens rencontrés notamment à Alger, à l'exemple de B. Nacer qui est venu de Béchar pour passer ces vacances à Staouéli, ont exprimé leur approbation pour ce qui de la multiplication de ce genre d'initiative visant à renforcer la lute contre le crime. Surveillance des plages : 80 000 gendarmes et policiers mobilisés Pour la saison estivale, la Dgsn et la Gendarmerie nationale ont déployé chacune 40 000 hommes dans le cadre de la mise en application du Plan azur pour la première et du Plan delphine pour la seconde, et ce, pour assurer une surveillance optimale des 14 wilayas côtières que comptent le pays. Au niveau des plages, force est de constater qu'aucune agression physique ni vol n'ont été signalés depuis le lancement de la saison estival. Cela est dû essentiellement à la présence des gendarmes et des policiers qui ont pour mission de veiller à ce que les estivants profitent de leurs vacances sans subir le moindre désagrément.