Le leader français des assurances Axa est toujours en négociations avec les autorités algériennes. c'est du moins ce que nous a annoncé Guillaume Borie, responsable relations médias du Groupe AXA en France. Dans une déclaration faite hier au Temps d'Algérie, M. Guillaume a démenti le fait que des négociations soient achevées entre son groupe et notre pays. «Aucun accord n'a été conclu avec des partenaires algériens», a-t-il dit, ajoutant que «ce ne sont que des rumeurs». Dans un entretien téléphonique, le représentant du groupe français AXA a indiqué qu'à ce jour, «on est en train de regarder la situation du marché algérien et son évolution», «mais surtout quelles sont les conditions auxquelles nous sommes soumis», a expliqué notre interlocuteur. En fonction de cette prospection, «on prendra une décision», a-t-il dit, ajoutant que «pour l'instant, il n'y a pas d'actualité sur ce sujet, nous n'avons rien à dire à ce stade ; tout ce que je peux vous dire, c'est que nous sommes intéressé par le marché algérien, et qu'aucun décision ni accord n'ont été conclu entre des responsables algériens et français». Interrogé sur l'obligation d'AXA de prendre un partenaire algérien à hauteur de 51%, comme le stipule la loi, M. Borie a tout simplement répondu : «Je n'ai pas de commentaire à faire sur cette question». Pour rappel, des informations rapportées par la presse nationale avaient indiqué qu'après environ 18 mois de négociations avec les pouvoirs publics algériens, «le numéro un mondial de l'assurance a finalement conclu au cours des dernières semaines un accord avec des partenaires algériens en vue de créer une filiale dont le capital sera détenu à 49% par l'assureur français et à 51% par des partenaires algériens qui sont d'une part la BEA, première banque algérienne et d'autre part le Fonds national d'investissement (FNI)». Le représentant d'AXA à Paris a ainsi levé toute ambiguïté quant à l'achèvement des négociations entre les deux parties. Poids lourd de l'assurance mondiale avec un chiffre d'affaires supérieur à 100 milliards de dollars, le groupe AXA confirme à travers ce même représentant l'intérêt de l'assureur pour le marché algérien en dépit de l'instauration d'un nouveau cadre de l'investissement qui a suscité à plusieurs reprises des rumeurs sur son retrait. Dans le cas où AXA déciderait de s'implanter en Algérie, cela ne constituerait pas un évènement isolé. La compagnie d'assurance française Macif, la SAA, la BDL et la Badr ont signé, récemment, une convention portant sur la création d'une nouvelle compagnie d'assurance de personnes.