L'assureur français AXA délocaliserait ses activités en Tunisie et pourrait revoir sa stratégie en Algérie, selon La Lettre de l'Expansion. Selon la même source, AXA «mènerait une réflexion pour trouver un autre pays que le Maroc pour y délocaliser ses activités». La Tunisie semble être le pays où l'assureur français installera sa filiale car il hésiterait également pour l'Algérie et l'Egypte. AXA attend toujours son agrément auprès des autorités algériennes qui tarde à venir. Il est à rappeler que le groupe tenait à s'implanter en Algérie car le marché est fructueux, notamment dans le domaine de l'assurance. En mars 2008, le représentant d'AXA avait participé à la signature à Paris de la convention algéro-française dans le domaine des assurances, entre les assureurs français Aviva France, Axa SA, AGF, Groupama et MMA, et les groupes algériens Caar et SAA, qui a mis fin à un contentieux de plus d'une quarantaine d'années, et permis aux assureurs français d'opérer sur le marché algérien. AXA, déjà présent en Algérie dans le domaine de l'assistance et de la formation, visait dès lors l'implantation en tant qu'assureur à part entière, en Algérie. Le groupe envisageait aussi des possibilités d'achat de compagnies privées et même de partenariat avec les groupes publics algériens. Comme, il souhaitait également vendre son produit par le créneau de la banque-assurance, permettant au client de contracter une police d'assurance auprès d'une quelconque banque partenaire avec l'option d'étendre son réseau à d'autres villes algériennes autres qu'Alger, Oran et Annaba. Par ailleurs, un accord de «partenariat stratégique» dans le domaine de la bancassurance avec la Banque extérieure d'Algérie était en route.