On se souvient tous de ses prestations lors des galas donnés lors des semaines culturelles algériennes à l'étranger et des nuées d'applaudissements qui accompagnaient ses grands succès, notamment Kellemni wen kellmek fettilifoune et Bent Essahra wmehlaha. On se souvient aussi de ses préludes et la lecture des poèmes qui embellissaient ses concerts. Il avait une voix forte. Il était les plus grand maître de la chanson sahraouie pendant plusieurs décennies. Tout comme Rabah Driassa a souffert pendant une bonne période de la marginalisation. En effet, on ne l'a pratiquement plus revu depuis le début des années 1980, alors qu'il avait encore ses capacités vocales inégalables. Retiré dans son appartement, Khelifi Ahmed a laissé des dizaines de disques.