Selon des sources sécuritaires, la dernière attaque mauritanienne sur des centres de détention d'Al Qaïda dans la région du Sahel a fait deux morts. Il s'agit d'un responsable de recrutement de Marocains dans les rangs d'Al Qaïda, appelé Bachir Abou Dahdah, alors que son vrai nom est Abdelaali El Achaari, de nationalité marocaine. Il a rejoint l'Algérie en 2005 puis l'organisation d'Al Qaïda dans la région de Tizi Ouzou et Boumerdès. La seconde personne décédée est l'adjoint du responsable précité. Selon des rapports sécuritaires basés sur les déclarations de terroristes arrêtés, Abou Dahdah figurait parmi les six terroristes tués par l'armée mauritanienne, assistée par la France, dans la tentative de libération de l'otage français Michel Germaneau. Le second élément abattu est Billel Aldjazairi, de son vrai nom Salami Amirouche, un des noms publiés par l'organisation. Selon des rapports des services de sécurité, ces deux agents de recrutement ont mobilisé un nombre important de terroristes d'origine marocaine dans la région du Sahel. L'armée mauritanienne aurait abattu un nombre impressionnant de membres terroristes d'origine marocaine dans la région du Sahel. Abou Dahdah était recherché par les autorités marocaines, d'après les médias, et selon des rapports sécuritaires, Abou Dahdah s'est entraîné dans les centres de détention de Tizi Ouzou à fabriquer des bombes et à piéger des véhicules, il a rejoint l'organisation terroriste en compagnie d'une seconde personne d'origine marocaine nommée Aziz Choukani, connu sous le nom de Youcef, qui a été tuée dans une opération militaire dans la wilaya de Biskra en 2009. Alors que El Achaari a rejoint le groupe terroriste dans la région du sud et a été élu responsable d'un groupe qui a exécuté plusieurs opérations terroristes au niveau des frontières maliennes, mauritaniennes et algériennes. Plusieurs éléments ont rejoint le groupe d'Al Qaïda islamique, dont la majorité sont d'origine marocaine, sept d'entre eux occupent des postes très importants au sein de l'organisation, alors que d'autres ont été mobilisés pour recruter des Européens, des Irakiens et des Africains. Enfin, l'armée mauritanienne, avec le soutien des autorités françaises, a éliminé six éléments d'un groupe terroriste lors de l'opération menée pour la libération de l'otage français Michel Germaneau, avant qu'ils ne le tuent.