Un établissement de 12 classes à El Qaria (ex-VSA), une extension de 6 classes à l'école Sidi Hassen, une extension de six classes au niveau de l'établissement Aissaoui Abdelkader et une extension de trois classes avec cantine à l'école Fadhila Saadane de la cité Amara, ce sont là les projets retenus par l'APC de Chéraga dans le secteur de l'éducation. Ces opérations sont au stade de lancement des études. Les services de l'APC de Chéraga ont choisi la rentrée sociale pour lancer une série de projets inscrits dans les secteurs de l'éducation et de la jeunesse et des sports. En tout, six opérations (des études techniques) sont en passe d'être engagées, selon un communiqué rendu public à cet effet par les mêmes services. Ainsi, dans le secteur de l'éducation, les autorités locales ont programmé l'ouverture d'un établissement scolaire de douze classes avec logement de fonction dans l'ancien village socialiste agricole (ex-VSA). Le projet, le plus important de tout le programme en cours d'exécution, sera implanté précisément du côté des locaux de Naftal. L'étude du projet ainsi que le suivi de sa réalisation sont confiés au bureau Ferrah, précise-t-on. L'étude devrait être bouclée au bout de 55 jours de travail. Pour les deux opérations (étude du projet et suivi des travaux de réalisation), le bureau sera payé à hauteur de 1,135 million de dinars, note le communiqué. La deuxième étude en cours de lancement concerne, ajoute-t-on, la création d'une extension de six classes à l'école Sidi Hassen. Celle-ci a été confiée au bureau Urba Blida qui s'est engagé, en contrepartie, à remettre son plan dans un délai de 65 jours. L'extension, comprenant l'étude et le suivi de la réalisation, sera financée par l'APC. Pour ce faire, une enveloppe de l'ordre de 1,267 million DA est nécessaire (le bureau a auparavant demandé plus de 2 millions DA). La troisième opération retenue par les élus porte sur la création d'une autre extension de six classes avec logement de fonction au niveau de l'établissement primaire Aissaoui Abdelkader. L'élaboration de cette étude, indique-t-on, est confiée au bureau RMTPB. Elle devrait être prête en deux mois de travail. Le même bureau sera également appelé à suivre la construction des nouvelles classes. Afin de financer cette action (étude et suivi), la somme de 733,500 Da est nécessaire. La dernière opération inscrite dans le même secteur concerne à la fois la construction d'une extension de trois classes, une cantine et un logement de fonction à l'école Fadhila Saadane de la cité Amara. L'étude du projet ainsi que son suivi sont attribués au bureau Adi Hakim. D'après le communiqué de l'APC, l'étude devrait être prête en moins de deux mois. Le titulaire de cette opération a exigé le montant de 805 400 DA contre ses prestations. Dans le secteur de la jeunesse et des sports, les élus ont prévu l'aménagement d'un terrain de proximité au niveau de Bouchaoui I. Pour le moment, les services locaux sont arrivés à confier l'étude du projet au bureau Best Convoa qui a promis de rendre ses conclusions au bout d'un mois. Par la suite, Best Convoa sera chargé du suivi de la réalisation de ce terrain. Pour ces deux tâches, il a exigé la somme de 2,113 millions de dinars. A Chéraga, les élus tentent encore de résorber le déficit enregistré dans les infrastructures de sport. A ce titre, ils peinent à relancer les travaux de la salle omnisports Belakhdar Tahar d'El Qaria qui datent pourtant de 2000. Lancé par l'APC, le projet n'avait pas été avalisé préalablement par la wilaya. Les travaux ont commencé puis ont été suspendus. En juin 2008, le wali délégué de Chéraga, accueillant une délégation de l'APW, a fait état d'une opération de reprise des travaux qui seraient financés sur le budget communal (235 millions DA). Le plan arrêté comprendrait la démolition des parties déjà réalisées et leur reconstruction. Le wali délégué a même promis à ses hôtes que la salle serait inaugurée à la fin 2008 ou au début 2009. A l'époque, les services de la wilaya avaient donné une suite favorable à la demande de régularisation du projet. A ce jour, malgré les engagements publics du wali délégué, le chantier demeure bloqué. Les services de l'APC n'ont pas pu en fait lancer l'opération portant «reprise de la salle».