Le procès de Koléa qui a vu des voleurs et receleurs être confondus à des témoins en plein quartier au moment du vol. Et les témoins, à paradoxe, avaient assisté aux méfaits commis dans les véhicules garés par les fidèles, au moment des prières. Pour des algériens qui ne pratiquent pas, c'est là une chance pour les victimes. Ces dernières étaient toutes émues que des âmes charitables aient pu voir à l'œuvre les voleurs alors qu'elles rendaient grâce à Allah, un moment important un moment spirituel. Le méfait était matériel et les préjudices commis à l'encontre des véhicules «visités» le temps de quatre génuflexions. Le président de la section correctionnelle de Koléa, lui, a su comment achever le puzzle où victimes, inculpés et receleurs étaient les stars. Deux détenus enfants de Khemisti debout face à Hadj Barik, le juge de Koléa, poursuivis pour destruction de biens d'autrui et vol par effraction. Deux autres dont sabrallah sont poursuivis pour recel. Farouk tifoura le second inculpé. Maître ouali laceb défend, au nom du respect du fondement du droit, les irrégularités relevées par les poursuivants. Il regrette que les enquêteurs aient fait dans la précipitation et dans le n'importe-quoi. Il répète qu'il s'agit du droit et de la liberté. Ferhaoui, la victime prend les objets volés de la victime garée à proximité de la mosquée. Et les victimes ont toutes relaté le même manège. Le méfait s'est déroulé au moment ou les fidèles étaient en génuflexion. Les deux receleurs sont formels : C'est riad H. qui leur a vendu le portable volé, riad assure qu'au moment du méfait, il était au boulot, il défie presque les témoins de le désigner parmi dix autres... Zenadja, la seconde victime, raconte qu'à la sortie de la mosquée, il avait découvert le paysage de vandales. «Je me suis mis à demander aux citoyens présents sur les lieux on m'a répondu riad H. sans autre précision et la seconde victime de marteler : «Je n'ai pas vu les voleurs, les résidants du quartier ont l'œil sur tout». Hadj Barik estime qu'il a amassé un tas de «trucs» qui ont édifié le tribunal et il passe aux demandes du parquet. «Trois ans de prison ferme», balance Malik Drissi. maître Laceb s'élève d'emblée contre le flagrant délit : «Mon client n'a jamais été pris la main dans le sac. Il a été arrêté par la rumeur publique. Des gens assis lance un mot et voilà que les policiers se précipitent en arrêtant le suspect, que personne n'a vu voler. Abordant le côté de l'expression : «Ce sont les gens du quartier qui ont donné le voleur.» Est-ce qu'on a entendu ces gens ? ou bien a-t-on supposé qu'à khemisti, il n'y a qu'un seul Riad. «Celui que le tribunal entend est innocent. Il vous l'a dit, il se trouvait au boulot», a marmonné l'avocat de Koléa qui était sur des charbons ardents, car il y a ces témoins debout dans le quartier qui ont «l'œil et sur tout» le dossier est mis en examen sous huitaine.