La Coordination nationale des intendants de l'éducation, une aile de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) affiliée à l'UGTA, déclare la poursuite de la grève initiée le 5 septembre, et ce, pour une semaine renouvelable automatiquement, comme le précise un communiqué parvenu à notre rédaction. Et ce «vu le mutisme de la tutelle qui n'a pas répondu à nos revendications», comme le précise la correspondance de la commission de suivi de la coordination des intendants de l'éducation. La correspondance appelle «tous les collègues à poursuivre leur grève pour démontrer leur ras-le-bol vis-à-vis du mutisme de la tutelle à l'égard de leur mouvement de grève légitime, afin de crier haut et fort la marginalisation pratiquée à leur égard jusqu'à ce que la tutelle réponde à nos revendications légitimes», poursuit le communiqué. Par ailleurs, le comité de suivi de la Fédération nationale des intendants de l'éducation condamne toutes les tentatives qui essayent de semer la zizanie dans les rangs du syndicat, tout en précisant qu'il reste le seul (le comité) porte-parole du syndicat, jusqu'à la tenue de l'assemblée nationale. A cet effet, le comité indique que l'ancien coordinateur national du syndicat en question, en l'occurrence Mohamed Feradji, a été démis de ses fonctions à la date du 20 août 2010, et ce, par le comité et l'assemblée nationale ainsi que les bureaux de wilaya de la Coordination nationale des intendants. Comme elle (la coordination) se démarque de la réunion entre l'ancien coordinateur Mohamed Feradji et le représentant du ministère de l'Education nationale «qui ne peut être considérée que comme une tentative de faire avorter le mouvement de grève», souligne le communiqué. Pour rappel, les deux revendications essentielles du syndicat des intendants sont l'instauration d'une prime de documentation ainsi qu'une autre sur le rendement. Alors qu'on est à la veille de la rentrée des classes, les intendants semblent bien partis pour forcer le bras à la tutelle.