L'inspection du travail n'est pas restée insensible à la correspondance dénonçant la suspension des négociations socioprofessionnelles, décidée unilatéralement par la direction de cette entreprise, que lui a adressée le syndicat d'entreprise d'ArcelorMittal Annaba mercredi dernier. Les représentants des travailleurs ont été destinataires jeudi d'une lettre par laquelle le chef du bureau de l'inspection du travail territorialement compétent informe que la direction d'ArcelorMittal Annaba a été invitée par l'administration à reprendre les négociations au point où elles étaient et en respect du calendrier arrêté conjointement avec les représentants des travailleurs. Evoquant les progrès enregistrés en la matière lors de la rencontre qui a eu lieu entre la direction et le partenaire social le 11 juillet et l'arrêt inopiné des négociations en date du 15 août, le chef du bureau de ladite inspection invite les deux parties à reprendre le dialogue, tout en rappelant à celles-ci la rigueur des termes de la loi n°02/90 du 6 février 1990 relative à la prévention et au règlement des conflits sociaux de travail et à l'exercice du droit de grève. Le signataire de la lettre de l'inspection du travail fait par ailleurs appel au sens des responsabilités des parties en conflit en leur demandant d'honorer leurs obligations communes tout en privilégiant le dialogue constructif et la concertation. Ceci en assurant que les services de l'administration sont mobilisés aux côtés des deux parties pour garantir le succès des négociations prévues.